Récoltes des pois 40 à 45 q/ha de moyenne dans le sud, bon potentiel au nord
Dans sa dernière note aux opérateurs, l’Unip fait le point sur l’avancement des récoltes de pois. Le sud, avec des conditions plus favorables pour la récolte des pois de printemps que pour celle des pois d'hiver, obtiendrait un rendement moyen de 40-45 q/ha. Le potentiel est attendu à un bon niveau pour les cultures du nord de la France.
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Dans sa lettre du 19 juillet, l'Unip évoque les récoltes de pois « pratiquement terminées dans le sud de la France ». La région Midi-Pyrénées a profité de conditions satisfaisantes pour la récolte des pois de printemps et plus difficiles pour celles des pois d’hiver (verse et anthracnose). Les rendements varient de 30 à 60 q/ha, avec une moyenne qui pourrait se situer entre 40 à 45 q/ha. « Les meilleurs résultats ont été observés dans les secteurs protégés par la neige lors du gel de début février. » En région Paca, où il y a très peu de surfaces, le rendement moyen est de 25 q/ha. En Poitou-Charentes, les récoltes sont presque terminées. Le rendement moyen pourrait avoisiner les 38 q/ha. En Rhône-Alpes, les rendements varient de 35 à 50 q/ha. « L’irrigation n’a pas eu d’effet en raison de fortes températures lors du remplissage. »
En Bourgogne, la récolte du blé commence et devrait se poursuivre cette semaine ; celle des pois de printemps devrait suivre. Pour le nord, l’ouest et le centre, les pluies abondantes et fréquentes, bien supérieures aux normales, ralentissent les moissons. « Les pois de printemps mûrissent lentement et sont peu versés en général. Le potentiel pourrait être élevé pour les pois et féveroles de printemps. » La récolte devrait se situer fin juillet-début août pour les pois et fin août-début septembre pour les féveroles.
Maîtrise des bruches au stockage Les bruches sont les seuls insectes retrouvés dans les lots stockés de pois et de féveroles en France. Les grains sont attaqués en cours de culture, mais les traitements au champ ne sont que partiellement efficaces et une part plus ou moins importante des bruches est encore présente dans les grains récoltés. Il n’y a pas de risque de multiplication en cours de stockage, mais il est indispensable de détruire les bruches restantes au silo pour respecter l’obligation de commercialiser des graines sans insectes vivants. Cette intervention peut également servir à limiter les populations d’adultes reproducteurs de l’année suivante. Contrairement aux charançons des céréales, le refroidissement des grains n’a aucun effet sur la survie ni sur la multiplication des bruches, il ne fait que retarder leur émergence. Deux solutions sont homologuées : Cette intervention est d’autant plus efficace pour limiter les populations de reproducteurs qu’elle est faite aussitôt après la récolte. Une seule intervention suffit. |
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