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[Lu dans la presse] Ogm Dans Marianne, 51 scientifiques expriment leurs doutes vis-à-vis de l'étude du Pr Séralini

51 scientifiques, français et étrangers, ont publié une tribune dans l'hebdomadaire Marianne pour évoquer leurs doutes quant à la fiabilité de l’étude sur le maïs transgénique NK603, réalisée par l’équipe de Gilles–Eric Séralini du Criigen. Et leur colère vis-à-vis de l'opération de communication qui a accompagné la diffusion des résultats.

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Marianne, cette semaine, donne la parole à
des scientifiques sceptiques quant à l'éthique
de la démarche du Pr Séralini pour son étude
sur le maïs transgénique NK603. (© DR)

Des chercheurs de l’Inra, du Cnrs, de l'Inserm, et de nombreuses universités, ont souhaité cette semaine faire entendre leurs voix dans Marianne(1), magazine d'information hebdomadaire, au sujet de l'étude sur les effets du NK603 réalisée par Gilles-Eric Séralini de l'université de Caen et président du conseil scientifique du Criigen (Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique).

Ils se font ainsi l'écho de « l'étonnement de la communauté scientifique après l'annonce selon laquelle le maïs génétiquement modifié NK603 déclenchait assurément des tumeurs sur les rats » alors que « de multiples études, de deux à trois ans, réalisées sur des animaux, n'avaient jusqu'à présent révélé aucun effet négatif des plantes Ogm sur leur santé ». De plus, « depuis plus de quinze ans, des millions d'animaux ont été nourris avec des produits végétaux issus de plantes génétiquement modifiées sans qu'aucun signe clinique n'ait jamais été signalé ».

Nombreuses réserves

Ils relaient par ailleurs le fait que la communauté scientifique émette de nombreuses réserves sur la méthode utilisée, renforcées par l'absence de communication sur les données brutes relatives à l'étude. Les auteurs de cette tribune s'étonnent également de l'absence de réaction des Etats impliqués et des entreprises ayant apporté leur financement, malgré la gravité des conclusions.

Ils attendent, finalement, une fois passé ce « coup médiatique », l'évaluation de l'étude en question par les instances d'expertise officielles françaises et européennes.

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