Pac 2014/2020 (Mis à jour le 11 octobre) Nouvelle offensive franco-allemande pour maintenir le budget agricole
Après Bruno Le Maire, la ministre allemande de l’Agriculture, Ilse Aigner pactise avec Stéphane Le Foll pour défendre la Pac et son budget pour 2014/2020.
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Stéphane Le Foll et la ministre allemande de l'Agriculture défendent un budget de la Pac « au niveau nominal de l'année 2013 pour la période 2014-2020 ». (© Terre-net Média) |
Tordre le cou à la rumeur Selon Guy Vasseur, président de l’Apca (Chambres d'Agriculture), le communiqué conjoint de Stéphane Le Foll et de Ilse Aigner viserait à mettre fin à une rumeur qui s’était répandue lors du congrès du Copa Cogeca à Budapest la semaine dernière. |
Une dizaine de jours avant la réunion des chefs de gouvernements de l’Union européenne pour fixer le cadre budgétaire pluriannuel de l’Union, l’Allemagne et la France ont exprimé dans un communiqué qu'ils iront main dans la main à ce rendez-vous fixé de longue date. Les deux ministres de l’Agriculture conçoivent ouvertement qu’une Pac ambitieuse nécessite des moyens à la hauteur des ambitions affichées tout au long de ces derniers mois. Ils « ont fait part de leur opposition à la proposition de certains Etats-membres de réduire les moyens du premier pilier ».
Au-delà du volet budgétaire, le communiqué conjoint porte sur le contenu de la nouvelle réforme de la Pac : la convergence des aides et le verdissement. Ilse Aigner et Stéphane Le Foll, « peuvent convenir d’un certain rapprochement du niveau des aides directes entre les Etats membres à condition qu'il soit raisonnable et progressif ». Il faut par exemple « tenir compte de la dotation globale et de la répartition des crédits accordés à chaque Etat-membre, y compris ceux du 2ème pilier ».
Maintenir la vocation agricole des surfaces d'intérêt écologique
Quant au verdissement, les mesures proposées sont « importantes pour renforcer la légitimité de la Pac et pour protéger l'environnement et les paysages » mais Ilse Aigner et Stéphane Le Foll « demandent qu'une utilisation agricole durable des superficies d'intérêt écologique puisse être possible ». La Commission doit « faire preuve de la flexibilité nécessaire pour garantir une application pragmatique ».
Enfin, les deux ministres plaident pour un « renforcement du pouvoir économique des producteurs dans la chaîne d'approvisionnement » et ils « rappellent leur attachement aux droits de plantation pour la vigne et la nécessité de prolonger les quotas sucriers jusqu’en 2020 ».
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