Essai du semoir Sulky Xeos TF Les attentes de JC Potel, agriculteur : « semer dans toutes les conditions »

Sur les 600 ha de l’Earl Potel, répartis en trois îlots, les terres, même à l’échelle d’une parcelle, sont très hétérogènes. Des limons classiques avec 10 % d’argile jusqu'à l’extrême avec des taux d’argile de 30 %, le matériel de semis se doit d’être polyvalent.

Pour Jean-Charles Potel, un combiné classique « trémie frontale + herse rotative + semoir à disques » doit pouvoir travailler dans toutes les conditions (cet automne l’illustre bien), des plus sèches comme en août sur les colzas aux plus humides comme en octobre. « Ça marche par tous les temps. Certains de nos voisins ont un semoir type rapide, il est souvent resté au hangar ».

Semer plus d'hectares à l'heure

Disponible de 4 à 6 m en version repliable, le Xeos TF de l’Earl travaille sur 5 m de large. « Nous voulions travailler sur plus de largeur (précédent semoir Kuhn de 4,5 m), pour semer plus d’hectares à l’heure. Nous n’avons pas choisi le 6 m de large, car avec des terres à 30 % d’argile la puissance du tracteur aurait pu être limitante ». Actuellement équipé d’un John Deere 7230R de 230 ch avec une puissance additionnelle de 30 ch à la prise de force, Jean-Charles Potel considère que c’est un bon équilibre.

Enfin le parcellaire morcelé de l’Earl nécessite un matériel équilibré en largeur comme en longueur pour emprunter la route. La répartition des masses avec la trémie frontale ainsi que la barre de semis repliable apportent plus de confort et de maniabilité au chauffeur.