Matières premières Le marché européen des céréales soutenu par le recul de l'euro
Le prix du blé européen suivait la tendance haussière des céréales américaines, vendredi à la mi-journée, le marché étant soutenu par ailleurs par le recul de l'euro favorable aux exportations en partance de l'Union européenne.
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Vers 13 h 30 (12 h 30 Gmt), les cours du blé progressaient de 0,50 à 1 euro sur les contrats 2013, l'échéance de référence de mars s'affichant à 243,25 euros la tonne pour un volume total d'affaires de 3.200 lots. Au même moment, les cours du maïs gagnaient de 0,75 à 1,25 euro sur les contrats 2013, l'échéance de mars servant de référence se négociant à 225,25 euros la tonne. Le marché était peu animé avec moins de 350 lots négociés.
Sur le marché des changes, l'euro se reprenait face au dollar vendredi, valant vers 13 h 30, 1,3174 dollar, contre 1,3188 dollar jeudi vers 22 h Gmt. En Europe, l'activité à l'export a été soutenue, puisque Bruxelles a autorisé l'exportation de 589.000 tonnes de blé, ce qui porte le volume total exporté depuis le début de la campagne à 12,7 millions de tonnes (Mt). Les importations de maïs s'affichent cette semaine à 454.000 tonnes, soit un volume total importé depuis le début de la campagne de 7,6 Mt.
Chiffres de l'Usda attendus dans l'après-midi
Outre-Atlantique, les cours des céréales évoluaient à la hausse à la Bourse de Chicago en séance électronique de préouverture, portés par un courant d'affaires soutenu de la part de la Chine notamment, avec l'achat notamment de 240.000 tonnes de maïs américain. L'Irak et l'Iran se sont tournés vers l'Australie pour acheter respectivement 300.000 et 180.000 tonnes de blé. Les opérateurs seront particulièrement attentifs aux chiffres hebdomadaires des exportations de céréales publiés dans l'après-midi par le département américain de l'Agriculture (Usda). Les analystes tablent sur des ventes comprises entre 400.000 et 600.000 tonnes pour le blé et 150.000 à 350.000 tonnes pour le maïs.
Sur le front climatique, les précipitations neigeuses qui recouvrent les zones de production de blé d'hiver aux Etats-Unis ne paraissent pas suffisantes pour résorber le déficit hydrique. « Il faudra plus d'eau dans les semaines prochaines, car les blés vont bientôt sortir de dormance », souligne Offre et demande agricole.
En France sur le marché physique (gré à gré), les prix du blé et de l'orge terminaient la semaine sur une note stable, tandis que le maïs progressait de 1 euro.
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