La féverole n’est pas sensible au champignon du sol Aphanomyces qui s’attaque aux pois, mais à d’autres ennemis tels que les nématodes de la tige.
Les attaques de nématodes de la tige n'ont pas de parade en culture de féveroles. (© Terre-net Média) |
Chaque année, des parcelles de féveroles sont l’objet d’
attaques de nématodes de la tige ou
Ditylenchus dipsaci. On les reconnaît au gonflement des tiges qu’elles provoquent, aux plantes qui restent chétives et peuvent se tordre, à l’éclatement des gousses ou encore à la coloration des graines plus foncée que d’habitude. «
Le seul moyen disponible à ce jour pour limiter l’extension de Ditylenchus dipsaci est de ne pas semer de graines infestées », rappellent Arvalis-Institut du Végétal, l’Unip et la Fnams dans une note commune. La difficulté, c'est que les graines infestées ne développent pas forcément de symptômes et peuvent paraître saines. Des
tests de détection de ces parasites peuvent être réalisés. Trois laboratoires sont agréés par le ministère de l’Agriculture, le Lda22, le laboratoire de Loos-en-Gohelle (62) et celui du Geves-Snes (49).