Login

Situation betteravière Dose d'azote conseillée attendue à son maximum

Les reliquats qui ont pu être mesurés dans les parcelles qui accueilleront des betteraves sont souvent très faibles, ce qui laisse augurer des doses conseillées proches des 160 kg/ha. Concernant la préparation des sols, les conditions difficiles ont pu provoquer une dégradation des structures.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.


En attendant de meilleures conditions, penser à vos reliquats. L'Itb conseille l’outil Azofert, capable de fournir un conseil qui s’adapte à des conditions climatiques et des pratiques culturales changeantes.  (© Terre-net Média)
L'institut technique de la betterave fait le point sur les conditions pédoclimatiques à l'approche des semis de betteraves. « Avec une température moyenne de 2,8°C, le mois de février présente un déficit de 2,2°C par rapport aux normales. La pluviométrie totale atteint 46 mm, proche de la valeur normale. » Les prélèvements de sols pour analyse de reliquats ont été retardés par ces conditions. « Il est donc difficile de proposer des chiffres consolidés. Cependant, les analyses réalisées dans les parcelles qui recevront les essais de l'Itb en 2013 montrent des reliquats souvent très faibles, particulièrement en Normandie, en Picardie et dans le Nord-Pas-de-Calais. »

De ce fait, les doses conseillées sont élevées, et peuvent atteindre la valeur plafond de 160 kg/ha. L'Itb prévoit ainsi une année 2013 atypique, avec des doses conseillées en moyenne élevées et certainement très hétérogènes. « Pour tenir compte des conditions climatiques de l’automne et de l’hiver, les conduites de parcelles ont du être adaptées, notamment le travail de sol et les apports de fertilisants organiques qui ont été retardés. »

Structures dégradées en profondeur

Les conditions climatiques maintiennent pour l’instant l’humidité des sols sur toute leur profondeur, ils ne se ressuient que lentement en surface. « En général, les labours de fin d’automne ont pu être réalisés en sols de limon, mais n’ont pas bénéficié de bonnes conditions de réalisation. En sols plus argileux, longtemps impraticables, ils ont du être retardés. » Les épisodes gélifs ont été relativement courts et surtout sont intervenus sur des sols recouverts de neige, ce qui a empêché le gel de se propager et d'améliorer la structure en profondeur.

« Le point positif est que les labours réalisés avant l'hiver, dressés et peu fragmentés, n’ont pas été trop dégradés et seront relativement faciles à reprendre une fois ressuyés. On doit s’attendre à des structures dégradées en profondeur du fait de labours effectués en mauvaises conditions, plutôt qu’à des difficultés particulières lors des préparations. En sols légers, de bonnes conditions pour les premiers labours de printemps se sont présentées à la mi-février, mais beaucoup de parcelles restent à labourer et le seront probablement juste avant les semis. »

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement