Après sa réélection à la tête de l’Apca La première priorité de Guy Vasseur est le revenu et la compétitivité
Les chantiers de travail du président de l’Apca sont le financement des Chambres d’agriculture, le revenu, la compétitivité et l’environnement.
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Guy Vasseur, réélu président de l'Apca. (© Apca) |
Message d’ores et déjà reçu rue de Varenne puisque le ministre de l’Agriculture invitera très prochainement les quatorze membres du bureau de l’Apca « pour parler des sujets d’actualité et de la situation sur le terrain », a déclaré Guy Vasseur mercredi 20 mars après les avoir présentés.
Un des premiers sujets à traiter urgemment est budgétaire avec la menace de geler 6 millions d’euros de crédits du Casdar financé par les agriculteurs (fonds destiné à financer les programmes de développement agricole). Un gel qui s’ajoute à l’absence totale de financement pour assurer les missions d’installation des ex-Adasea reprises par le réseau des Chambres d’agriculture et à l’impossibilité de réévaluer la taxe ‘’Chambre d’agriculture’’ assise sur la Tfnb collectée au profit des Chambres d’agriculture.
La composition du bureau de l'Apca Président : Guy Vasseur |
Mais le dossier le plus important et le plus urgent à traiter est celui de la compétitivité et du revenu. « On nous dit que l’on est compétitif à la sortie des fermes mais pas pour la transformation », explique Guy Vasseur. Mais ce que le président de l’Apca dénonce explicitement ce sont « les méthodes adoptées par la grande distribution qui détruisent les territoires, les emplois et l’élevage ». Tel est le message essentiel qu’il portera au ministre de l’Agriculture lorsqu’il le rencontrera avec les treize autres membres du bureau de l’Assemblée. Le président souhaite des mesures concrètes et rapides. « On ne peut pas attendre la Pac de 2015 pour sauver l’élevage ».
Associer les agriculteurs aux questions environnementales
C’est en associant les agriculteurs et les Chambres d’agriculture qu’il sera plus aisé de traiter les questions ayant trait à la protection de l’environnement et de la biodiversité. Sans remettre en cause la légitimité des demandes de la société sur ces sujets environnementaux, le président de l’Apca veut mettre fin, une fois pour toute, à l’avalanche de décrets et de réglementations lourds et inadaptés. « Nous pourrons redonner de la compétitivité à notre agriculture, non pas avec des normes administratives et punitives mais en lien avec la réalité du terrain ».
Le développement de l’agriculture écologiquement intensive ne pourra pas non plus faire abstraction des compétences et de l’expérience acquises par les agriculteurs. « Pour produire autrement, on va vendre nos méthodes », a déclaré Guy Vasseur.
Les agriculteurs produisent déjà, à leur façon, autrement si on compare leurs techniques culturales actuelles à celles en vigueur il y a seulement quinze ans, aime à rappeler Guy Vasseur. Aussi, le président de l’Apca souhaite que les Chambres d’agriculture soient associées aux programmes de recherche agronomiques à venir et attend des pouvoir publics une commande concrète.
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