67ème congrès à Troyes La Fnsea communique au minimum

Xavier Beulin, au congrès de Montpellier en 2012. Avec les leaders des sections spécialisées, il recevait le commissaire européen, Dacian Ciolos. (© Terre-net Média)

« Pour mettre en avant les savoir-faire de l’agriculture française, la Fnsea a décidé d’utiliser l’ensemble des moyens de communication pour montrer une ferme France telle qu’elle est tout simplement ». Mais pour présenter son 67ème congrès, le syndicat opte pour le service minimum en se contentant de diffuser un message vidéo (97 vues à la veille de l'ouverture du Congrès). Donc pas d’interview avec le président de la Fnsea pour faire le point sur les grands dossiers d’actualité agricole.

Depuis quelques semaines, le syndicat majoritaire gère sa communication en optant pour des réactions vidéos de responsables nationaux disponibles sur YouTube qui, au vu des taux d’audience affichés, remportent peu de succès. 

Le 67ème congrès, qui débute ce mardi 26 mars, se veut avant tout interactif. Ceux « qui s’interrogent sur l’avenir de l’agriculture » pourront participer aux débats via les réseaux sociaux. Au cours des 5 minutes du message vidéo disponible sur YouTube, le secrétaire général adjoint de la Fnsea, Daniel Prieur, annonce deux tables rondes comme moments forts des second et troisième jours du congrès de la Fnsea à Troyes. La première sera consacrée à « l’évolution de la structuration de Fnsea » pour prendre en compte les enjeux de la nouvelle vague de décentralisation qui portera les régions au centre de l’organisation des territoires.

Le seconde table ronde sera l’occasion pour la Fnsea de « mettre en place les ingrédients du redressement productif de l’agriculture », « créatrice de richesses, d’emplois et de valeur ajoutée ». « Au produire autrement » du ministre de l’Agriculture, la Fnsea répond par la nécessité de « vendre autrement ».

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