Crypto-net Point sur le développement des maladies et de la biomasse au 1er avril
Le risque piétin ne devra pas être négligé sur la façade ouest, surtout dans certaines situations particulières comme les parcelles semées précocement. La rouille devrait se manifester comme à son habitude au sud du pays. Le nord pourrait se voir épargné. Quant à la septoriose, le niveau de précipitations après le stade 2 nœuds sera déterminant.
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Le printemps a du mal à démarrer au nord de la Loire. Les cultures, qui ont pourtant passé l’hiver sans dégât, sont dans un état de développement plutôt médiocre. Les biomasses sont très faibles pour les parcelles semées fin octobre et le stade épi 1 cm devrait accuser un retard de 5 à 15 jours selon les régions. Il y a de grandes chances pour que les rendements n’atteignent pas ceux de l’année dernière. Côté maladies, la météo actuelle ne leur est pas favorable et leur évolution sur la moitié nord est stoppée. Dans le sud par contre, la pression septoriose augmente.
Piétin
Risque piétin attribuable au climat hivernal. (© LL) |
Le niveau de risque piétin verse au 1er avril est moyen cette année. La France est divisée en deux entre la moitié ouest avec une pression plus marquée, et l’est. De plus, la particularité de cette année est que les semis de début octobre sont soumis à un risque beaucoup plus élevé que ceux du mois de novembre. Il est prudent sur la façade ouest de surveiller les parcelles où le risque agronomique est élevé (blé/blé, limon, semis précoce).
Rouilles
Décalage du risque rouille par rapport à une année moyenne en nombre de jours. (© LL) |
La rouille devrait faire son apparition plus tard qu’en année moyenne dans le nord avec un retard de 10 à 15 jours. Elle devrait être plus ponctuelle dans le sud.
Sur le graphique ci-dessous, représentant la situation au 1er avril en Eure-et-Loir, la modélisation montre que la rouille brune ne devrait pas se montrer cette année. Jusqu’au 1er janvier, la maladie était très en avance, mais les températures froides qui ont suivi l’ont fait reculer de plus de 40 jours.
Cliquez pour agrandir. (© LL) |
La septoriose
Cette maladie est très dépendante de la pluviométrie à partir du stade 2 nœuds. Depuis un mois, les conditions météo n’ont pas été favorables aux contaminations. Seul le sud de la France, où les blés sont au stade 1 nœud, présente pour le moment un niveau d’inoculum important sur les feuilles du bas. Il faut rester vigilant en cas de précipitations après le stade 2 nœuds.
Modélisation 2013 pour la région Midi Pyrénées. Cliquer pour agrandir. (© LL) |
Modélisation 2013 pour la région Centre. Cliquer pour agrandir. (© LL) |
Simulation avec une pluviométrie de 30 mm après le stade 2 nœuds : le modèle conseille une intervention au stade gonflement.
Simulation avec une pluviométrie de 45 mm après le stade 2 nœuds : le modèle conseille deux interventions : une au stade 3 nœuds et une au stade gonflement.
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