Opposées au « hold up » des 6 M d’€ Cinq organisations nationales boycottent les discussions budgétaires du Casdar
Pour la Fnsea, JA, Coop de France, Apca et Acta, le produit de la taxe Adar collecté auprès des agriculteurs doit intégralement financer les actions de recherche et de développement rural et non pas être en partie détourné au profit du budget de l’Etat.
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La taxe Adar assise sur le chiffre d’affaires des agriculteurs a été créée pour financer les programmes de développement agricole. Or 6 millions d’euros d’excédent, collectés consécutivement à l’augmentation du chiffre d’affaires des exploitations agricoles de la "ferme France", ont été affectés au budget général de l’Etat. Apprenant cela, cinq organisations professionnelles (Fnsea, JA, Acta, Apca et Coop de France) ont « refusé de participer aux discussions se tenant aujourd’hui au ministère de l’Agriculture et visant à arrêter les modalités du budget 2013 du Développement agricole ».
« Les paysans français s’indignent qu’une partie de cette taxe affectée soit détournée de son objet », explique la Fnsea dans un communiqué paru ce 11 avril. « La taxe doit revenir entièrement au financement du développement agricole ».
Pour rappel, la taxe Adar a été instaurée il y a 10 ans pour financer des actions de développement dont les agriculteurs bénéficient. Chaque année, ce sont plus de 100 millions d’euros qui sont ainsi collectés.
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