Filière engrais de l’Unifa « Non à une taxe carbone qui accélère la fermeture des usines en France »
L’Union des industries de la fertilisation (Unifa) s’alarme de la mise en place d’une taxe carbone défavorable à l’industrie et contre-productive pour l’emploi.
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La consommation d'engrais attendue à la hausse dans les prochaines semaines pour fertiliser les parcelles de maïs et de tournesol. (© Terre-net Média) |
Depuis 2009, 1.087 sites industriels ont fermé en France - 266, pour la seule année 2012, soit un site par jour ! Cette nouvelle fiscalité écologique pèsera sur les charges des entreprises et renforcera la délocalisation de la production hors de nos territoires au détriment de l’emploi.
L’Unifa recommande vivement la substitution de ce nouvel impôt par une taxe carbone payée aux frontières par les importateurs selon les mêmes critères que le système de quota de CO2 qui éviterait des distorsions supplémentaires avec nos voisins et privilégierait l’emploi.
Elle rappelle la réalisation du guide de calcul des gaz à effet de serre en partenariat avec l’Ademe et les efforts consentis depuis 2005 par les industries de la fertilisation ayant permis une diminution de 65 % des émissions des gaz à effet de serre.
Le froid retarde les apports d'engrais azotés
A fin mars, les livraisons d'engrais conservent dans l'ensemble leur avance sur celles de la campagne 2012. Après un hiver prolongé, le retard des cultures a différé de deux à trois semaines le deuxième apport d'azote sur colza et céréales d'hiver.
La progression prévue d'après Agreste, des surfaces de tournesol et de maïs devrait soutenir les livraisons d'engrais sur la fin de campagne. »
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