Commerce extérieur en avril 2013 Nouvelle hausse des exportations de céréales
L’excédent des échanges agricoles et agroalimentaires français atteint 971 millions d’euros en avril 2013. Une hausse de 164 millions par rapport à avril 2012, due notamment à la progression des ventes de céréales.
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Le blé tendre bénéficie des demandes algérienne et marocaine. (© Terre-net Média) |
Avec l’Union européenne, les ventes de céréales – blé tendre, blé dur et orge – sont en hausse de 115 millions d’euros. Les ventes de pommes de terre progressent de 39 millions d’euros grâce à la hausse des prix.
Avec les pays tiers, les exportations de céréales augmentent de 129 millions d’euros. Le blé tendre bénéficie des demandes algérienne et marocaine, tandis que l’orge profite des demandes tunisienne et syrienne. Les importations de protéagineux (colza, tournesol) progressent de 36 millions d’euros.
(© Ministère de l'Agriculture.) |
Les ventes de blé dur croissent de 36 millions d’euros, grâce à la demande italienne et algérienne. Les ventes de pommes de terre progressent de 39 millions d’euros, les prix font plus que doubler tandis que les volumes vendus sont en légère baisse (- 4,6 %).
Les importations (1,09 Md d’€) augmentent de 96 millions d‘euros sur un an (+ 10 %). Les importations de colza et de tournesol augmentent respectivement de 15 millions d’euros et de 21 millions d’euros, sous l’effet de la hausse des quantités achetées.
L’excédent des échanges agricoles et agroalimentaires français atteint 971 millions d’euros en avril 2013, soit une hausse de 164 millions par rapport à avril 2012. La forte progression des exportations (+ 570 millions d’euros) fait plus que compenser celle des importations (+ 406 millions d’euros). Avec les pays tiers, le solde commercial (463 millions d’euros) progresse de 121 millions par rapport à avril 2012.
Sur les quatre premiers mois de l’année 2013, l’excédent atteint 4.447 millions d’euros, soit 881 millions de plus qu’un an auparavant. L’excédent en produits agricoles bruts profite de la hausse des ventes de céréales, tandis que l’excédent en produits transformés baisse du fait de la forte hausse des importations.
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