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Machines agricoles Les agriculteurs français et allemands stabilisent le marché européen

Le Comité européen du machinisme agricole estime le marché européen des machines agricoles à 24,8 milliards d'euros pour 2013, soit 4 % de moins que le niveau record de l'an dernier.

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Estimations du Cema pour le marché européen 2013 des machines agricoles. (© Terre-net Média)
Selon le Comité européen du machinisme agricole (Cema), le marché européen des matériels agricoles devrait être relativement stable en 2013. Il estime le volume total à 24,8 milliards d'euros, soit un léger recul de 4 % par rapport aux résultats records de 2012. La possibilité de "revenus solides" reste, selon le Comité, le principal moteur des investissements des agriculteurs.

Le couple franco-allemand moteur de l'Europe

« Les deux plus grands marchés, la France et l'Allemagne, jouent un rôle clé dans la stabilisation du marché européen » précise le Dr Ulrich Adam, secrétaire général du Cema. En outre, la part de ces deux pays dans le marché européen pourrait atteindre 44 % en 2013 (42 % en 2012). Une tendance qui coïncide avec les chiffres d'Axema, qui a observé une hausse des immatriculations de tracteurs de 13,65 % en France sur les quatre premiers mois de 2013 par rapport à la même période en 2012.

« Il reste à voir si les conditions météorologiques défavorables de ce printemps, notamment dans le nord de la France, auront une incidence sur l'humeur positive des agriculteurs dans les prochains mois », tempère cependant le Cema. Le troisième plus grand marché européen de machines agricoles, le Royaume-Uni, en a déjà fait les frais avec un recul de 22 % des immatriculations de tracteurs sur les cinq premiers mois de l'année par rapport à la même période en 2012. Outre-Manche, le marché des engins de récolte enregistre également une baisse significative.

L'Italie au plus bas

Concernant le reste de l'Europe, la situation reste préoccupante en Italie (4ème marché européen) où, selon le Cema, « en 2012, le marché des machines agricoles a chuté à un plus bas record de moins de 2 milliards d'euros ». Le manque de liquidité et les possibilités de financement insuffisantes des agriculteurs sont les principaux freins aux investissements. « Le marché semble avoir touché le fond, avec des immatriculations de tracteurs qui n'ont pas encore baissé cette année ».

En conclusion, si le Cema est prudent vis-à-vis du marché italien, il reste optimiste pour la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni, l'Espagne et la Scandinavie. Quant au 5ème marché européen, la Pologne, qui connaît actuellement un recul significatif après l'explosion de ces dernières années, « il est censé détenir un potentiel de développement à moyen et long terme ».

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