Betteraves Une révolution se prépare dans la réception à l’usine

Les agriculteurs vont devoir adapter leurs récoltes à la réception des betteraves plantes entières, en réglant différemment leurs arracheuses. (©Terre-net Média)Depuis le passage de la pesée géométrique à l’enlèvement direct, on n’avait pas connu pareille évolution dans la réception des betteraves par les sucreries. A partir de cet automne, quatre usines, deux chez Tereos (Lillers et Attin dans le Pas-de-Calais) et deux chez Cristal Union (Sillery dans la Marne et Erstein en Alsace) vont passer à la réception de betteraves entières. Comme dans d’autres pays européens qui ont déjà adopté ce nouveau mode d’achat des betteraves, le collet va être déduit forfaitairement du tonnage réceptionné.

Comme l’a annoncé la Cgb*, il sera calculé sur une base de 7,1 % + 0,25 % pour la prise en compte de l’écart de richesse entre le collet et le reste de la racine, + 0,3 à 0,4 % pour les betteraves malades, soit au total, 7,65 à 7,75 %. L’économie réalisée par la sucrerie sur le poste réception sera répartie entre l’industriel et l’agriculteur. Le prélèvement d’un échantillon, qui sera systématiquement photographié, permettra de repérer les racines trop mal effeuillées, et dans ce cas, d’opérer une déduction supplémentaire.