Login

Campagne mondiale 2013/2014 A 138 Mt, la hausse de la production d'orge n’enraye pas le déclin de la culture

Avec une consommation mondiale d'orge de 136 Mt, l'augmentation des stocks de fin de campagne sera de 2 Mt. Comme pour le blé, l’Ukraine et dans une moindre mesure la Russie, repartent à la conquête des marchés à l’export.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

La production mondiale d'orge atteindrait 138 millions de tonnes en 2013/2014. (©Terre-net Média)Brève accalmie ou l’amorce d’une reprise ? Pour cette campagne, contentons-nous de parler d’accalmie pour caractériser l’augmentation de 6 % de la production mondiale d’orge. Elle atteindrait selon FranceAgriMer et le Cic, 138 millions de tonnes (Mt), soit 8 Mt de plus que la précédente campagne. Et ce sont l’Ukraine et la Russie qui portent la moitié de cette progression avec des rendements en hausse compensant la baisse continue des surfaces. Les autres moteurs de ce dynamisme sont le Canada et l’Australie et en Europe, l’Espagne.

« Le mouvement observé pour cette campagne 2013/2014 ne remettra nullement en cause la chute de la sole dédiée à l’orge à l’échelle mondiale. Elle a perdu 30 millions d’hectares depuis 20 ans », note FranceAgriMer dans son rapport "Données et bilan, campagne 2012/2013 et perspectives 2013/2014".

La production d’orge ibérique atteindrait 7,8 Mt contre 6 Mt l’an passé. Mais ailleurs en Europe, avec 55 Mt (+ 1 % par rapport à 2012), les baisses (en France et en Allemagne) compensent les hausses.

En France, le recul de la production d’orge (10,4 Mt contre 11,3 Mt) n’est en fait qu’un retour à la normale. Pour rappel, ce sont les surfaces réensemencées au printemps 2012 pour compenser les pertes en orge et en blé d’hiver qui avaient fortement contribué à l’augmentation des surfaces d’orge, de printemps essentiellement. Ces dernières ont diminué de 28 % cette année contre une augmentation de 14 % pour l’orge d’hiver.

Le développement de la consommation en Asie, au Maghreb et en Arabie-Saoudite dynamiseront les marchés à l’export avec à leur tête l’Ukraine, l’Australie et le Canada. L’Union européenne et la France en particulier, s’inscriront en retrait. L’utilisation industrielle au niveau mondial restera stable tandis que la consommation fourragère  (+ 3 Mt par rapport à 2012/2013) connaîtra un nouveau regain et concurrencera le blé lui aussi abondant.

 

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement