Marché européen des céréales Sous la pression de l'avancée rapide des récoltes

Vers 13h (11h GMT), le prix du blé reculait de 0,75 euro la tonne sur les contrats de novembre 2013 et janvier 2014, la première échéance cotant 185,75 euros, dans un volume d'affaires déjà étoffé de plus de 7.500 lots. Le marché du maïs peu animé, avec moins de 400 lots, reculait de 1,50 euro sur le contrat de novembre (nouvelle récolte), lequel se traitait au prix de 189 euros la tonne. En sortie d'échéance, les contrats d'août perdaient 14,50 euros à 189 euros.

Sur la scène internationale, la demande en céréales reste importante de la part des pays importateurs, avec, pour la première fois, l'achat par la Chine de 120.000 tonnes de maïs ukrainien, relève la société Intercourtage.

Aux Etats-Unis, les températures fraîches et les précipitations abondantes sont actuellement très bénéfiques aux cultures de maïs en phase critique de floraison et continuent à peser sur les prix.

En Europe, le temps chaud et sec permet un peu partout une accélération des récoltes.

Dans l'Hexagone, les moissons progressent rapidement dans le Nord de la Loire. Au 29 juillet, les récoltes de blé étaient réalisées à 30 %, contre 53 % l'an passé à la même date, selon FranceAgriMer. Celles d'orges d'hiver étaient aussi pratiquement achevées, tandis que celles de printemps étaient effectuées à 12 %.

« Les battages du blé s'effectuent maintenant du Loiret à la Picardie. La qualité et les rendements sont au rendez-vous, contrairement à certaines régions du sud de la France », a expliqué Edward de Saint-Denis de la société de courtage Plantureux. « Le port de Rouen risque ainsi de prendre la main sur le marché des exportations au détriment de La Pallice », a-t-il indiqué par ailleurs.

En France, sur le marché physique (gré à gré), le prix du blé, de l'orge fourragère et du maïs perdait 1 euro.