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Billet d'humeur Drôles de colzas…
Les colzas sont probablement les cultures les plus complexes à estimer en termes de rendements.
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Une parcelle de colza que vous hésitez à détruire au printemps, parce que vous ne voyez qu’un pied ici et là, est capable d’afficher une production très honorable à la récolte, et vice versa. Le potentiel de compensation par branchage de cette plante est exceptionnel. Lorsque la densité est au rendez vous, vous pouvez afficher une déception à la récolte, car le poids de mille grains sur cette plante varie énormément, et devient donc une composante essentielle du rendement. Il est donc bien difficile avant récolte d’estimer un rendement sur ce produit. En blé, les rendements sont juste avant récolte plus aisément appréhendables, avec cependant pour cette culture aussi, deux composantes essentielles du rendement, le précédent et le climat au moment du remplissage. Ainsi, alors que nombre d’agronomes étaient pessimistes au printemps, les rendements ont finalement été supérieurs aux attentes, grâce à un mois de juin pluvieux et un mois de juillet très ensoleillé. Si l’inverse s’était produit, nous aurions alors eu la double pénalité, baisse des rendements et de la qualité. En résumé, si dame nature allait jouer au casino, pas certain qu’elle fasse sauter la banque…
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