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Bilan de campagne Plus de la moitié des céréales reçoivent un Sdhi

Basf agro, déjà leader des solutions fongicides pour céréales, gagne presque deux points de parts de marché en 2013. Le très bon accueil réservé aux nouvelles solutions Sdhi, favorisé par une pression maladie non négligeable, explique en grande partie cette progression. Le profil des programmes de la campagne confirme les tendances passées et le raisonnement des interventions.

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Les travaux de Basf Agro permettent de confirmer un gain de 6 q/ha en blé avec un bon positionnement des traitements fongicides. (©Basf)

La campagne céréalière 2012/13 se situe dans la moyenne haute concernant la pression maladies. Les conditions de traitement ont, de plus, été particulièrement difficiles ne laissant que peu de fenêtres de traitement possibles avec 45 % de journées défavorables en avril et 74 % en mai. En cohérence, le marché des fongicides progresse de 3 %. « Mais cette relative constance cache une évolution majeure, se félicite Jérôme Tournier, responsable du pôle céréales de Basf Agro. Les solutions Sdhi gagnent près de 1,5 million d’hectares pour représenter 50 % du marché de la protection feuille, gagnés en majorité par Xemium (+ 1,2 Mha). » Le marché de la protection feuille gagne 8 % quand celui de la protection épi perd 11 %.

Les Sdhi ont ainsi protégé 70 % des blés et 80 % des orges. Résultat obtenu au détriment des triazoles, « à l’exception de Capalo et Ceando qui gagnent même 100.000 ha ». Osiris Win confirme aussi son développement sur le segment du premier traitement sur feuille, avec une utilisation sur plus de 100.000 ha en 2013. Le responsable se félicite également du succès des formulations "Stick & Stay" lancées sur les dernières campagnes. « Bell Star et Viverda progressent ainsi cette année de 40 % pour protéger 600.000 hectares. » Dans ce contexte, Basf Agro gagne 1,9 point de parts de marché en 2013 par rapport à 2012.

4,30 €/t de retour sur investissement

A niveau moyen national, avec une nuisibilité de 20,2 q/ha sur les essais Basf Agro cette année, une enveloppe fongicide de 80 euros/ha et un prix du blé de 165 euros/t, chaque euro investi dans la protection fongicide aura permis de gagner 4,30 € à la récolte. Côté orge d’hiver, les résultats sont du même ordre, avec un retour sur investissement fongicides de 4,5 euros par euro investi et une nuisibilité de 19,5 q/ha.

Des interventions raisonnées

Entre 2012 et 2013, les chiffres relativement stables, de 2,2 passages en moyenne pour une enveloppe de 80 euros/ha sur blé tendre d’hiver, cachent de grandes disparités locales. « Certaines régions ont fait grimper leur enveloppe de dépenses fongicides de plus de 20 %, comme la Lorraine, Rhône-Alpes, la Champagne-Ardenne ou le Poitou-Charentes. Ailleurs, elles sont en baisse, sur les Pays de la Loire, la Normandie et la Franche-Comté. En orges d’hiver, les enveloppes à l’hectare connaissent une évolution à deux chiffres dans de nombreuses régions. En tête : la Lorraine (+ 35 %), l’Aquitaine (+ 22 %), Poitou-Charentes (+ 19 %) ou Midi-Pyrénées (+ 14 %) ; tandis que la Franche-Comté, le Nord-Pas-de-Calais ou la Haute-Normandie reculent. Stéphane Gontier, responsable marketing céréales de Basf Agro, y voit la preuve d’un raisonnement et de programmes adaptés au contexte de l’année.

Miser sur les produits phares

Côté triazoles, la volonté de Basf Agro est la poursuite de la dynamique sur Capalo, Ceando et Osiris Win. « Le développement des Sdhi devrait se poursuivre la prochaine campagne, pour passer de 70 % des blés à 80 % et de 80 % des orges à 90 %. » La volonté de Basf Agro est de développer les ventes de Xemium d’une part et de Bell Star et Viverda d’autre part. « Le gain net pour l’agriculteur de 50 €/ha avec Xemium par rapport aux anciennes références du T2, tant en blé qu’en orge, devrait fortement contribuer à ce développement.

La recommandation de Basf Agro concernant les programmes Sdhi sur orges sera d’utiliser à la fois un Sdhi, mais aussi une autre substance active robuste sur Helminthosporiose de l’orge avec un mode d’action différent ; à savoir une strobilurine (dont le F500) ou une triazole robuste. Par exemple, dans un programme à deux traitements, cette recommandation peut se traduire par une triazole robuste sur helminthosporiose au T1, suivie d’Adexar, ou bien d’un T1 non Sdhi, suivi de Viverda en T2. »

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