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Mise en place de la Pac La CP actualise « ses revendications pour donner un avenir à tous les paysans »

Laurent Pinatel, porte-parole de la Confédération paysanne a été reçu par Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture pour tenter de rendre la Pac plus égalitaire malgré les orientations prises.

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Laurent Pinatel porte parole de la Confédération paysanne et Marie-Noëlle Orain, secrétaire générale. Au Space à Rennes, le 11 septembre2013, ils présentaient les revendications du syndicat sur la Pac pour 2015.

Au ministère de l’Agriculture, Laurent Pinatel a porté les revendications de la Confédération paysanne « sur tous les points où les décisions n’ont pas encore été prises » sur la mise en œuvre de la Pac à partir de 2015. « Nous nous battrons, pour arracher tout ce qui pourra contribuer à donner un avenir à tous les paysans », a déclaré le porte-parole du syndicat dans un communiqué paru à la sortie de l’entretien avec le ministre de l’Agriculture ce 22 octobre.

Certaines de ses revendications s’inscrivent en contradiction avec les orientations données par le président de la République, François Hollande, à Cournon, au Sommet de l’élevage le 2 octobre dernier.

« Tous les paiements doivent être forfaitaires » et « la majoration sur les 52 premiers hectares, même si elle n’est alimentée qu’avec 20 % des fonds du premier pilier, doit être immédiate et non progressive pour avoir un effet réel », souligne par exemple la CP.

Les autres revendications du syndicat sont sinon les suivantes :  

Les aides du second pilier

Les revendications de la Confédération paysanne portent aussi sur les aides du second pilier.

« Le budget du second pilier, et donc le montant du transfert du premier vers le second, ainsi que sa répartition doivent être précisés. Les prétentions du président de la République sur l’Ichn, la Pmbe et la gestion des risques nous permettent en effet de douter de la possibilité de doubler le budget des Mae et de l’aide aux surfaces en bio. Cette inquiétude est renforcée par l’absence de référence à une quelconque préoccupation environnementale lors du discours de Cournon. En pleine crise de l’agroalimentaire breton, il serait temps de réaliser que ce type de soutien peut encourager des paysans pris au piège de l’agriculture industrielle à faire évoluer leur système de production. Enfin, il faut une aide spécifique pour les petites fermes, porteuses d’emploi et de dynamisme pour des territoires ruraux vivants. »

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