Taxe poids lourds Marine Le Pen préconise d'abandonner l'écotaxe
PARIS, 29 oct 2013 (AFP) - Marine Le Pen, présidente du FN, a préconisé mardi l'abandon de l'écotaxe, « mauvaise dans sa conception et ses conséquences », tout en dénonçant le coût de la clause de sortie signée pendant le quinquennat Sarkozy.
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Comme France Inter lui demandait si le gouvernement devait renoncer à ce prélèvement qui suscite la révolte en Bretagne, l'eurodéputée a tranché : « oui, bien entendu, c'est une taxe mauvaise dans sa conception et ses conséquences, qui intervient au moment où les Français n'en peuvent plus et où les entreprises sont en très grandes difficultés, particulièrement celles de l'agroalimentaire qui vivent un dumping social très féroce ». Elle a souligné que cette taxe avait été construite « par l'UMP ».
« C'est une société italienne, Ecomouv' qui est chargée de l'organisation de cette taxe, de sa mise en œuvre et de la récupération de la taxe ». « Il y a un énorme problème démocratique dans la manière dont le gouvernement a cru pouvoir signer une clause de résiliation avec cette société de 800 millions d'euros », a estimé Marine Le Pen. « C'est un moyen, en réalité, d'aller à l'encontre de la volonté des Français ». « S'ils veulent changer cette situation, ils ne peuvent pas le faire », s'est indignée Marine Le Pen. « C'est une méthode qui doit être dénoncée, surtout quand c'est une société italienne qui en profite », a ajouté la dirigeante frontiste.
Jean-Marc Ayrault réunit mardi matin à Matignon élus bretons et ministres concernés par l'écotaxe, combattue farouchement dans cette région.
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