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L'actu d'Arvalis Broyage et incorporation des résidus de maïs réduisent le risque sanitaire

Plus le volume de résidus laissés en surface après la récolte de maïs grain est élevé, plus le risque sanitaire pour les cultures suivantes (céréales ou maïs) est important. Un broyage fin suivi d’une incorporation superficielle s’impose pour accélérer leur dégradation.

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Plus le volume de résidus laissés en surface est élevé, plus le risque sanitaire pour les cultures suivantes est important. (©N.Cornec/Arvalis)

Pour implanter un blé derrière un maïs grain, la gestion des résidus de ce dernier est importante, en particulier si aucun labour n’est réalisé. La présence importante de débris végétaux dans le lit de semences peut être un obstacle à la levée du blé. En situation où un travail superficiel est réalisé, le broyage et l’enfouissement des résidus facilitent le fonctionnement des semoirs conventionnels ou rapides à disques et le positionnement des semences de blé.

La gestion des résidus de maïs a aussi un impact sur le risque de contamination des grains de blé par le deoxynivalénol (Don). Plus ils sont broyés finement et enfouis et moins ils seront encore présents au mois de mai sous la culture de blé, réduisant ainsi le risque de contamination des épis par les ascospores de Fusarium graminearum. Ce champignon qui peut être présent sur maïs est aussi un des agents responsables de la fusariose des épis du blé et de la production de Don. 

D’autres facteurs influencent également le développement de ce pathogène : le climat en premier lieu mais également le choix de la variété de blé ou encore le traitement fongicide (matière active, positionnement). Pour un blé implanté sans labour, avec un précédent maïs grain, le choix d’une variété peu sensible au risque Don est impératif. Le broyage fin et l’incorporation des résidus limiteront les risques de contamination en cas de météo pluvieuse autour du stade épiaison-floraison.

Tableau 1 : Impact du travail du sol et du mode de gestion des résidus de maïs grain sur les teneurs en Don du blé suivant - Essai de Boigneville (91) de 2007 à 2011.

Technique d’implantation du bléBroyage puis labourBroyage puis rotavatorSemis direct puis broyageSemis direct
Teneur en Don 
(en % du labour)
100149222533

Dans le cas d’une succession maïs - maïs

Le broyage et l’incorporation des résidus sont également fortement recommandés. Soigneusement réalisées, ces opérations permettent d’atteindre plusieurs objectifs :

Figure 1 : Viabilité des spores de fusarium en fonction du mode de gestion des résidus de maïs grain (©Arvalis)

Quel matériel pour le broyage ?

On cherchera un broyage le plus fin et le plus bas possible permettant une bonne dégradation des résidus.

En situation à risque fort, par exemple pour un semis de blé implanté sans labour après un maïs grain, les deux types de broyages successifs peuvent être nécessaires.

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