Céréales européennes Le marché est indécis avant le résultat de l'appel d'offres égyptien

« Le blé français va avoir du mal à se placer car les Roumains proposent le chargement de deux bateaux à des prix plus avantageux que les nôtres », a indiqué Edward de Saint-Denis de la société Plantureux. Dans cette attente, la tonne de blé meunier sur l'Euronext restait stable sur la position de janvier à 210 euros, tandis que celle de mars s'effritait marginalement de 0,25 euro à 207,50 euros dans un volume total d'affaires de quelque 7.000 lots.

En sens inverse, le marché du maïs progressait de 0,75 à 1 euro sur les contrats échus en janvier et mars 2014, les plus rapprochés se traitant à 179,75 euros, alors que près de 1.350 lots avaient été négociés.

La Commission européenne a revu en légère hausse lundi son estimation de production de blé à 134,2 millions de tonnes (Mt), contre 133,50 Mt précédemment. Elle devrait atteindre 143,3 Mt selon le département américain de l'Agriculture (USDA) et 142,5 Mt, selon l'organisation International Grain Council (IGC). Outre-Atlantique, les cours du blé se détendaient à la Bourse de Chicago dans la perspective d'une production meilleure qu'attendu en Australie et de conditions climatiques favorables aux cultures aux Etats-Unis. Le bureau australien Abares a révisé à la hausse lundi son estimation de production de blé à 26,2 millions de tonnes (Mt) contre 24.5 Mt estimées précédemment.

Sur le front climatique, les légères chutes de neige et une baisse des températures prévue pour le week-end prochain dans les plaines du Midwest américain, se montrent favorables à la plantation des semis d'hiver pour récolte l'été prochain.

En France, sur le marché physique (gré à gré), les prix du blé, de l'orge fourragère restaient stables, tandis que ceux du maïs progressaient de 1 euro.