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Céréales Marché européen maussade après l'appel d'offres égyptien

PARIS, 18 déc 2013 (AFP) - Le marché européen des céréales restait maussade mercredi en début d'après-midi après l'appel d'offres lancé par l'Égypte qui a une fois de plus boudé le blé français jugé peu compétitif.

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Le Gasc égyptien a acheté 120.000 tonnes de blé, dont 60.000 tonnes de blé roumain à la compagnie anglo-suisse Glencore et 60.000 tonnes de blé russe à la compagnie Cargill, profitant de leurs coûts de fret nettement inférieurs aux offres françaises et allemandes.

Dans cette ambiance, le blé meunier coté sur Euronext reculait de 0,75 euro vers 13h (12h GMT) sur les positions rapprochées de janvier et mars 2014, la tonne sur la première échéance se traitant à 207,25 euros, pour quelque 5.580 lots échangés. Le maïs reculait de la même valeur sur ses deux premières positions, l'échéance rapprochée de janvier se négociant à 172,25 euros, dans un marché qui, à l'approche de la trêve de fin d'année, se montrait atone, avec moins de 1.000 lots traités. La robustesse de l'euro qui se négociait à la même heure à 1,3750 dollar continuait à peser sur le marché européen des grains, alors que sur la scène internationale le courant d'affaires reste soutenu.

L'Iran a acheté 250.000 tonnes de blé dur mexicain et 180.000 tonnes de blé tendre provenant des pays du pourtour de la mer Baltique.

Par ailleurs, le département américain de l'Agriculture (USDA) a annoncé la vente de 278.000 tonnes de maïs américain au Japon par des opérateurs privés, indique la société Intercourtage.

Pour sa part, la Jordanie a lancé un appel d'offres pour l'achat de 100.000 tonnes de blé pour des livraisons en mai-juin prochains.

A la Bourse de Chicago, le cours des céréales restait orienté à la baisse dans un contexte de récoltes abondantes pour 2013 et de perspectives encourageantes pour la campagne 2014.

En France, sur le marché physique (gré à gré), les industriels effectuent encore quelques achats de couverture dans la perspective de la fermeture de la plupart des organismes stockeurs en fin de semaine, le temps de la trêve des fêtes de fin d'année.

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