Marché Les céréales européennes profitent de retards de semis aux Etats-Unis

Le ministère de l'Agriculture américain (Usda) a également annoncé lundi une baisse de la proportion de blé d'hiver noté « bon à excellent », à 29 % contre 30 % la semaine précédente, note Arnaud Saulais de Starsupply Renewables. Les cours étaient également en hausse dans les échanges électroniques précédant l'ouverture de la bourse de Chicago.

Néanmoins, en Europe, « les échanges restent assez limités à l'approche de la fin de campagne où les acheteurs se montrent peu présents », rappelle le cabinet Agritel dans une note. « Les perspectives d'amélioration de l'activité export, en raison d'une baisse de la parité de l'euro, ne semblent pas franches compte tenu de la concurrence toujours visible avec l'origine mer Noire, même si les volumes y sont désormais limités », en raison de la fin prochaine de la commercialisation de la récolte 2013, explique-t-il.

En France, grâce aux bonnes conditions météo, la croissance du blé tendre affiche 9 jours d'avance par rapport à la moyenne, selon le dernier rapport Céré'Obs. Les orges d'hiver sont aussi en avance de 7 à 8 jours et les semis de maïs sont réalisés à 92 %, selon la même source.

Sur le plan commercial, le Liban a acheté 30.000 tonnes de blé à la Roumanie et l'Algérie a lancé un appel d'offres pour 50.000 tonnes d'orge fourragère. La Turquie cherche à acheter 190.000 tonnes de blé meunier.

Sur Euronext, vers 13h15 (11h15 GMT), la tonne de blé gagnait 2,75 euros à 200 euros sur l'échéance de novembre et 2,50 euros à 199,75 euros sur celle de janvier. Environ 8.300 lots avaient été échangés toutes échéances confondues.

La tonne de maïs gagnait 1,25 euro à 177,25 euros sur l'échéance de juin et 1 euro sur celle d'août à 183,50 euros. Quelque 950 lots avaient changé de main.

En France, sur le marché physique, le blé gagnait 2 euros et le maïs 1 euro.