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Prévisions de rendement La récolte de colza en hausse de près de 20 %

Au 1er juin 2014, le rendement de l’orge d’hiver est évalué à 65,4 q/ha, proche de la moyenne des cinq dernières années. La production, évaluée à 7,9 millions de tonnes, gagnerait 8 % sur un an. La sole de colza d’hiver, à 1,5 million d’hectares, augmenterait de même que le rendement, évalué à ce jour à 34,3 q/ha. La récolte, estimée à 5,2 millions de tonnes, se redresserait de 19 %.

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La récolte de colza devrait retrouver un bon niveau. (©Terre-net Média)

Au 1er juin 2014, Agreste, le Service de la statistique et de la prospective du ministère de l'agriculture évalue le rendement de l’orge d’hiver à 65,4 q/ha, proche de sa moyenne quinquennale. Cultivée sur 1,2 million d’hectares pour cette campagne, la production, devrait atteindre 7,9 millions de tonnes, gagnant ainsi 8 % sur un an.

Les rendements devraient s'améliorer dans les régions Centre, Bourgogne, Champagne-Ardenne et Midi-Pyrénées mais baisser en Lorraine.

Le rendement moyen national du colza d’hiver, cultivé sur 1,5 million d’hectares, est prévu à ce jour à 34,3 q/ha, contre 30 q/ha en 2013, se rapprochant ainsi de sa valeur moyenne des cinq dernières années. La récolte ainsi estimée à 5,2 millions de tonnes se redresserait de 19 % après avoir été pénalisée l’an dernier par des conditions météorologiques difficiles.

Par rapport à 2013, le rendement du colza devrait gagner entre 4 et 8 q/ha en Champagne-Ardenne, Lorraine, Centre et Bourgogne.

Juin sera déterminant

Après un hiver doux et exceptionnellement humide, le début de printemps a été particulièrement doux, favorisant un développement rapide des cultures d’hiver. Le mois de mai a retrouvé des températures plus proches des normales. Le manque de chaleur a pu parfois ralentir le développement du maïs. Malgré une pluviométrie globalement inférieure à la référence, le retour des précipitations depuis la fin avril a localement amélioré l’état des cultures notamment dans les parcelles séchantes.

Au 1er juin, l’humidité des sols comparée à la normale saisonnière se détériore, avec surtout un déficit dans la moitié Est du pays. L’impact sur les rendements dépendra des niveaux de précipitations et des températures du mois de juin. 

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