Exel industries Un troisième trimestre plombé par la France

Le chiffre d'affaires atteint 205,6 millions d'euros de mars à fin mai, en repli de 5 % (- 3,4 % en données comparables).

Dans la pulvérisation agricole, le troisième trimestre « a confirmé la prudence des agriculteurs dans leurs investissements » avec des ventes en recul de 5,5 % (- 3,6 % en comparables), à 163,7 millions. Mais la branche limite son repli grâce à l'activité betteraves qui a été réorganisée à la suite du rachat d'Holmer et de l'activité grand public qui progresse de 30 % au printemps « grâce à une météo plus favorable que les deux dernières années notamment en Angleterre ».

La branche protection des matériaux recule elle de 2,8 % en données historiques et comparables à 41,8 millions. « Cette baisse vient d'une facturation moindre de contrats, mais qui sera compensée au quatrième trimestre par la livraison de grosses installations, en particulier dans l'automobile », justifie le groupe.

Pour la fin de l'exercice, Exel ne donne pas de prévision chiffrée. Son directeur général, Guerric Ballu se bornant à préciser qu'ils s'attendent à un chiffre d'affaires « en ligne » avec celui de l'exercice précédent (740,2 millions euros).

Entre 2009 et 2013, ce groupe familial avait toutefois déjà réussi à quasiment doubler son chiffre d'affaires.

Il indique par ailleurs que le groupe est « le premier fabricant de pulvérisateurs (agricoles) traînés à obtenir le certificat Ccc (China Compulsory Certificate) pour pouvoir les vendre en Chine », une nouvelle qui devrait renforcer un peu plus la présence du groupe à l'international.