Céréales européennes Un marché attentiste

Les nouvelles restent globalement bonnes et rassurent les acheteurs qui ne se pressent pas.

En blé avant 13h (11h Gmt), la tonne s'échangeait à 184,50 euros pour l'échéance de novembre et 185,26 pour celle de janvier, sans mouvement particulier. Mais les prix bas avaient encouragé 4.000 échanges de lots. En maïs, la tonne gagnait 25 centimes à 170,25 euros sur les deux échéances de novembre et janvier, avec moins de 200 lots échangés.

Les orages annoncés pour la fin de la semaine mettront peut-être un peu d'animation en risquant de contrarier les premières récoltes de blé de ce début juillet qui doivent débuter dans le sud notamment.

Pour l'orge, les moissons sont déjà bien entamées partout le long d'une diagonale Aquitaine-Somme et Est « mais les risques liés à l'orage paraissent limités » estime Edward de Saint-Denis, courtier chez Plantureux et Associés. Selon lui, « il faudra attendre une quinzaine de jours et les premières récoltes sérieuses de blé, qui renseigneront sur la qualité, pour voir le marché s'animer de nouveau ».

Pour Agritel, « si pour le moment les opérateurs n'affichent pas encore de craintes avérées sur les qualités des blés tendres, il en est autrement sur le blé dur, qui une nouvelle fois pourrait subir une dégradation qualitative importante.

Au plan international, l'origine mer Noire continue de capter l'essentiel des appels d'offre : comme prévu c'est vers la Roumanie (180.000 t) et la Russie (60.000 t) que s'est tournée l'Égypte. Mais pour le cabinet de conseil Agritel, cette présence régulière « confirme sans surprise que la Roumanie sera de nouveau un compétiteur de taille pour la France cette année. »

Enfin hormis les orages, la fin de semaine s'annonce calme sur les marchés : en raison d'Independance Day le 4 juillet les bourses américaines clôtureront un peu plus tôt jeudi et resteront fermées vendredi.