Marchés Les céréales européennes reculent dans le sillage de Chicago

Les cours étaient en repli mercredi à la Bourse de Chicago dans les échanges électroniques précédant l'ouverture, face à une météo très favorable pour les cultures, et à deux jours de la publication du rapport du ministère américain de l'Agriculture sur l'offre et la demande mondiales qui pourrait de nouveau revoir à la hausse les estimations de production américaine.

En Europe pourtant, « le doute commence à s'installer sur les aspects qualitatifs compte tenu des pluies actuelles qui ont stoppé la majorité des chantiers de récolte », rapporte le cabinet Agritel dans une note.

Mardi, le service statistique du ministère de l'Agriculture (Agreste) disait s'attendre à des récoltes de blé en repli : - 1 % pour le blé tendre, à 36,5 millions de tonnes et - 20 % pour le blé dur à 1,4 million. La production d'orge en revanche s'annonce en hausse de 10 %, à 11,3 millions de tonnes.

Sur la scène internationale, l'Égypte a passé un appel d'offres pour du blé à livraison fin août et la Turquie pour l'achat de 45.000 tonnes de blé dur, selon plusieurs courtiers. « Le blé origine mer Noire demeure actuellement le plus compétitif et il devrait être retenu », anticipe Agritel.

Sur Euronext vers 12h40 (10h40 GMT), la tonne de blé reculait de 50 centimes à 182,75 euros sur l'échéance de novembre et de 50 centimes également sur celle de janvier à 183,75 euros. Quelque 4.000 lots avaient changé de mains. Avec moins de 200 lots échangés, le maïs cédait également 50 centimes sur l'échéance d'août à 171 euros et 25 centimes sur celle de novembre, à 167,25 euros. Sur le marché physique en France, les prix restaient inchangés.