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Agriculteurs employeurs Pessimistes sur leur activité, ils continuent à embaucher

Selon le dernier baromètre Ifop sur la situation économique de l’agriculture, les agriculteurs sont plus nombreux à avoir embauché du personnel au cours des trois derniers mois. Pourtant, ils sont 43 % à penser que la situation économique de leur exploitation sera moins favorable au cours des deux prochaines années. Retrouvez les résultats de ce baromètre.

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« Depuis trois ans, le taux d’embauche en contrat à durée déterminée ne cesse de progresser lors de cette période : en juin 2014, nous observons un taux d’embauche de 14 % contre 11 % en 2011. Entre 2009 et 2014, ce taux d’embauche a progressé de 6 points ».

Selon l’institut Ifop, « ce taux reste très variable selon les filières. Ainsi, 41 % des horticulteurs (+ 11 points par rapport à juin 2013), 41 % des arboriculteurs (+ 8 points par rapport à juin 2013) et 40 % des viticulteurs (+ 9 points par rapport à juin 2013) ont recruté au moins un salarié en Cdd au cours de ce printemps. 28 % des maraîchers (+ 2 points par rapport à juin 2013) ont effectué un recrutement en Cdd au cours des trois derniers mois. Le niveau d’embauche en Cdi a légèrement diminué depuis les baromètres précédents : 2 % des exploitants agricoles ont recruté un salarié en Cdi. »

Pourtant « le pessimisme des agriculteurs quant à l’avenir de l’activité revient à son plus haut niveau », souligne l’Ifop. Ils sont 43 % à estimer que la situation économique de leur exploitation sera moins favorable au cours des deux ou trois prochaines années et identique pour 36 %. Seuls 20 % des agriculteurs estiment que leur situation sera meilleure.

Pessimistes pour les deux prochaines années

Mais au cours des trois derniers mois, 64 % des agriculteurs reconnaissent que la situation financière de leur exploitation est restée stable. « Cet indicateur de stabilité a progressé de cinq points depuis juin 2013 et se stabilise depuis un trimestre », note même l’Ifop. Toutefois, 30 % des exploitants ont vu leur situation économique se détériorer depuis trois mois contre 28 % en mars dernier. Mais ils étaient 35 % un an auparavant.

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