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Marchés Les récoltes entravées par la pluie poussent le blé à la baisse

Paris, 29 juil 2014 (AFP) - Le blé européen était en repli mardi sur le marché à terme, toujours bousculé par les incertitudes liées à la météo, qui perturbe les moissons et dégrade la qualité des récoltes.

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Les pluies récentes et celles de nouveau annoncées jusqu'à mercredi ont contraint à l'arrêt des travaux dans de nombreuses régions tandis que la qualité des blés suscite de nouvelles inquiétudes.

Ainsi, au 25 juillet, environ 20% du blé des départements de l'Essonne, des Yvelines et du Val d'Oise étaient récoltés, « révélant quelques inquiétudes sur les poids spécifiques et les taux de protéines » indique Damien Vecambre de la société Inter-Courtage, citant la Chambre d'agriculture de l'Ile-de-France.

Selon la Chambre, « les standards de qualité exigés par la meunerie française pour les blés pourraient être difficiles à remplir sur certains lots ».

Le cabinet Agritel relève aussi que « le marché affiche des prix très différents selon les critères qualitatifs », la qualité meunière restant recherchée, alors que « la qualité fourragère peut, selon le degré de dégradation qualitative, afficher jusque 35 à 40 euros/tonne de décote ».

La France n'est pas la seule concernée par une situation qui affecte toute l'Europe de l'Ouest - sauf l'Angleterre où la qualité reste bonne - ouvrant davantage encore un boulevard aux blés d'Europe de l'Est, et donc de la mer Noire, redoutable concurrent qui affiche toujours de belles qualités exportables.

En début d'après-midi (14h00, 12h00 GMT) sur Euronext, la tonne de blé meunier perdait 1,25 euro pour l'échéance de novembre à 177 euros et 1 euro sur celle de janvier à 178,25 euro dans un marché nerveux avec près de 12.500 lots échangés.

Les cours du maïs restaient relativement stables avec une appréciation de 25 centimes pour les ventes d'août à 160 euros et une de 50 centimes pour celles de novembre à 155,50 euros.

Hier, le compte-rendu hebdomadaire de l'USDA sur l'état des cultures aux Etats-Unis, publié après la fermeture de Chicago, a montré que la part des maïs « bons à excellents » était toujours de 75% au moment où la plante entre dans sa phase critique de pollinisation, « ce qui reste le meilleur chiffre depuis 2004 » insiste M. Vercambre.

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