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Marchés Le prix des céréales évolue peu

Paris, 2 sept 2014 (AFP) - Le marché européen des céréales évolue toujours à pas lent mardi, faute d'indicateurs nouveaux et de débouchés, après un long week-end de fermeture à Chicago pour cause de Labor Day.

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A 14h30 (12h30 GMT) sur Euronext, la tonne de blé perdait 25 centimes pour l'échéance de novembre à 173,50 euros, et en gagnait autant sur celle de janvier à 176,50 euros. Un peu plus de 3.000 lots avaient été échangés. A la même heure, le maïs restait inchangé pour l'échéance la plus proche à 151,75 euros et cédait 50 centimes sur les achats de janvier, à 154,50 euros. A peine plus de 250 lots avaient changé de mains.

Les marchés financiers étaient restés fermés lundi aux Etats-Unis en raison de la Fête du Travail américaine. La forte disponibilité annoncée sur les marchés mondiaux continuent de tirer les cours à la baisse en particulier pour le maïs. Même si les risques de guerre entre l'Ukraine et la Russie évitent encore l'effondrement des cours, pour le moment les expéditions en provenance de la région restent soutenues, note Agritel. Le cabinet qui dispose d'une antenne à Kiev relève également que la récolte de céréales dites précoces en Ukraine est désormais terminée : le ministère local de l'Agriculture fait état de 24,3 millions de tonnes de blé et de 9,3 Mt d'orge sans compter la Crimée. « Le rendement final en blé devrait approcher les 4 tonnes/ha », un record, selon Agritel, puisque le meilleur rendement moyen jusqu'alors s'élevait à 3,66 t/ha (en 2008). Et ce alors même qu'en raison de « contraintes financières, les agriculteurs n'ont pas appliqué les doses d'engrais initialement souhaitées ».

De son côté Damien Vercambre de la société Inter-Courtage insiste sur la robustesse des exportations : en Ukraine, elles ont atteint 4,7 millions de tonnes en juillet-août, toutes céréales confondues « soit 47,5 % de plus que l'année dernière ».

En France sur le marché physique, les prix restent inchangés dans un marché qui peine à revenir aux affaires malgré le retour des opérateurs, note M. de Saint-Denis. 

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