Marchés L'état des prévisions enfonce les cours des céréales

Et ce n'est pas le rapport de l'Usda, le ministère américain de l'Agriculture attendu à 18h (16h Gmt) qui devrait stimuler les prix, une nouvelle révision à la hausse des productions et stocks mondiaux étant attendue et déjà largement anticipé par les marchés depuis plusieurs jours.

L'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation a d'ailleurs enregistré jeudi matin dans son Indice mensuel des prix alimentaires en général un cinquième mois de baisse consécutive et son plus bas niveau en quatre ans.

De même, la Fao a relevé son estimation mondiale de la production de céréales (riz et millet compris) de 14 millions de tonnes en un mois à 2,5 milliards, dont celle de blé à 716,5 millions de tonnes (contre 707,2 Mt précédemment).

Selon elle, les stocks mondiaux de toutes les céréales atteignent même leur niveau le plus élevé en 15 ans.

Sur Euronext avant 13h (11h Gmt), la tonne de maïs reculait de 2,50 euros sur l'échéance de novembre à 140,25 euros et de 3,25 euros sur celle de janvier, à 143 euros, dans un volume faible de 1.300 lots traités. Le blé perdait lui 1,50 euro à 165,75 euros sur l'échéance de novembre et 169,25 sur celle de janvier, avec un volume moyen de 2.000 lots échangés. Sur le marché physique en France, blé et maïs étaient en baisse.