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Marchés laitiers Sylvain Mégrier (Oda) : « Le marché à terme permettra de limiter la volatilité »

Les éleveurs seront soumis à une volatilité accrue du prix du lait. Pour s’en prémunir, ou tout au moins limiter ses effets, les producteurs français devront utiliser les marchés à terme, comme le font leurs homologues américains depuis 25 ans.

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Avec la fin des quotas laitiers le 1er avril 2015, les éleveurs laitiers seront soumis à une plus grande variation des prix du lait. « A 11 %, la volatilité est relativement faible en France », explique Sylvain Mégrier, consultant Offre et demande agricole. « Mais elle pourra atteindre dans les années qui viennent le niveau que connaissent les éleveurs des grands pays producteurs. » Aux Etats-Unis, cette volatilité est de 18 %. En Nouvelle-Zélande, elle est de 26 % !

En vidéo, l'analyse de Sylvain Mégrier, consultant Offre et demande agricole :

https://www.dailymotion.com/video/x91qqjm

Reste que les marchés mondiaux plongent. Et les prix payés aux producteurs s'annoncent à la baisse début 2015, voire même fin 2014. Bongrain, notamment, a annoncé une diminution des prix de 14 €/1.000 l pour le quatrième trimestre. Et les économistes prévoient un net recul début 2015.

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