Matières premières Le marché européen des céréales indolent

Sur Euronext, le blé et le maïs progressaient très légèrement. Le marché « se demande quelle direction prendre. (...) On est dans le creux », commente Damien Vercambre, de la société Inter-Courtage.

Vendredi, le ministère américain de l'Agriculture (USDA) a revu à la baisse les prévisions de stocks de maïs dans le monde à 160,23 millions de tonnes (Mt) contre 162,46 Mt le mois dernier. Les cours du maïs avaient donc fortement grimpé lundi, tout comme ceux du blé qui profitaient eux d'un rebond technique.

Sur le blé, « les bas niveaux du début de semaine ont été mis à profit pour des achats à bon compte de la part de l'industrie », note le cabinet Agritel dans une note.

Pour la France, les exportations hors Union Européenne ont été revues légèrement à la baisse pour le blé tendre par l'organisme statistique FranceAgriMer dans son bilan publié mercredi, à 11,5 millions de tonnes, portant à 2,68 millions de tonnes le stock de report.

« La production de blé dur repasse en-dessous de la barre des 2 millions de tonnes, en liaison avec un fort recul des superficies », tandis que le maïs repasse en-dessous de la barre des 15 millions de tonnes, a également précisé FranceAgriMer.

Sur la scène internationale, on note « des rumeurs d'achats par le Brésil de blé (américain) », note Agritel.

Vers 13h30 (12h30 GMT), le blé gagnait 50 centimes à 195,50 euros sur l'échéance de mars et prenait 50 centimes sur l'échéance de mai à 192,50 euros, dans un volume modéré de 4.000 lots échangés. Le maïs gagnait 50 centimes sur l'échéance de mars à 173 euros, dans un volume faible d'environ 500 lots.

En France, sur le marché de gré à gré, les céréales étaient quasi stables, à l'exception du blé tendre qui montait d'un euro.