Marché Les céréales européennes en baisse dans le sillage du marché américain

Les cours européens étaient toutefois « retenus » par la relative faiblesse de l'euro par rapport au dollar, et par la perspective des résultats d'un appel d'offres égyptien, attendus dans l'après-midi, souligne Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux & Associés. A cette occasion, l'Egypte pourrait acheter « un peu de blé français », estime-t-il.

Mercredi, l'organisme statistique FranceAgriMer a revu à la baisse ses prévisions d'exportation de blé tendre français hors Union européenne pour la campagne commerciale 2013-2014, à 11,5 millions de tonnes (MT), contre 11,8 le mois précédent. Cette baisse est liée en grande partie à la concurrence accrue sur les exportations vers l'Egypte, surtout de la part des pays du pourtour de la mer Noire.

Les prix du blé, handicapés par une offre abondante au niveau mondial, ont encore perdu du terrain mercredi aux Etats-Unis, en raison notamment des « bonnes perspectives de production indienne (...) estimées à 100 millions de tonnes », commente Offre et Demande Agricole.

Côté maïs, les cours de Chicago ont subi des rumeurs sur le refus par la Chine d'une nouvelle cargaison de drêches américaines, un sous-produit d'éthanol fabriqué à base de maïs, « avec une nouvelle fois des traces d'OGM non autorisés », explique le cabinet Agritel dans une note. En cause également, « le ralentissement de la production hebdomadaire américaine d'éthanol », ajoute Offre et Demande Agricole.

Vers 12h45 (11h45 GMT), le blé perdait 1 euro à 192 euros sur l'échéance de mars et perdait 1,25 euro sur l'échéance de mai à 188,75 euros, dans un volume nourri de 11.500 lots échangés. Le maïs perdait 25 centimes sur l'échéance de mars à 172,25 euros, dans un volume faible d'environ 600 lots. En France, sur le marché de gré à gré, les céréales étaient également en baisse.