Céréales Le marché européen peu actif dans l'attente de l'appel d'offres algérien

« On est dans de faibles volumes, on attend des nouvelles de l'Algérie », résume auprès de l'AFP Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux & Associés.

Sur Euronext, vers 13h (12h GMT), les échanges de blé portaient sur seulement 2.500 lots. La céréale gagnait 50 centimes à 192,75 euros sur l'échéance de mars et 50 centimes sur l'échéance de mai à 189,75 euros.

L'Algérie, grande importatrice de blé et l'un des principaux clients de la France, cherche à acheter du blé pour avril. Le volume pourrait atteindre 400 à 500.000 tonnes de blé, selon un analyste interrogé par l'AFP. Les résultats de l'appel d'offres devraient être connus d'ici jeudi. Outre l'incertitude sur l'Algérie, le marché « tente une phase de consolidation après le mouvement de repli observé depuis décembre », estime le cabinet Agritel dans une note.

La nouvelle vague de froid qui touche les Etats-Unis et les basses températures sur les pays entourant la mer Noire, l'Ukraine en particulier, ne suscitent pas trop d'inquiétudes « pour l'instant », selon Edward de Saint-Denis. 

Côté maïs, les volumes échangés sont également très maigres, avec quelque 300 lots. Sur Euronext, le maïs gagnait 25 centimes sur l'échéance de mars à 173,75 euros, vers 13h (12h GMT). « Les cours évoluent peu, le marché semblant avoir trouvé des niveaux compétitifs par rapport aux céréales avec pour conséquence une plus forte utilisation, notamment dans l'alimentation du bétail », estime Agritel.

Sur la scène internationale, on peut noter une offre privée israélienne pour 90.000 tonnes de maïs, note le cabinet Inter-Courtages. Une autre offre privée, iranienne cette fois, a abouti à l'achat de 50 à 100.000 tonnes de maïs brésilien, selon la même source.

En France, sur le marché de gré à gré, les céréales étaient quasi-stables.