Marché Les céréales européennes hésitent en l'absence d'informations nouvelles

Sur Euronext, vers 13h (12h GMT), le blé était stable à 194 euros la tonne sur l'échéance de mars et gagnait 25 centimes sur celle de mai, à 191,50 euros, dans un volume d'échanges modéré d'environ 4.600 lots (toutes échéances confondues). Le maïs prenait quant à lui 25 centimes à 174,50 euros la tonne sur l'échéance de mars et restait stable sur celle de juin, à 178 euros. Environ 500 lots avaient changé de mains.

« Il n'y a rien de nouveau sur le marché (...) Il y a un manque de demande à l'export. Les blés français ne sont pas compétitifs, le marché vivote », a estimé Edward de St-Denis de la société de courtage Plantureux & Associés. Le ministère américain de l'Agriculture (USDA) doit publier lundi son rapport mensuel sur l'état des stocks mondiaux de céréales et d'oléagineux, généralement très attendu par les marchés.

A la Bourse de Chicago, blé et maïs étaient en hausse dans les échanges électroniques précédant l'ouverture. Les cours avaient fortement grimpé mardi en raison d'inquiétudes sur les récoltes provoquées par la vague de froid sur le centre du pays. La neige tombée ces derniers jours aux Etats-Unis « devrait permettre aux blés de résister », selon le cabinet d'analyse Agritel, mais ce sont désormais « les problèmes de logistique qui sont sous le feu des projecteurs, avec une tension particulière pour les livraisons rapprochées. »

Les Etats-Unis ont par ailleurs vendu près de 240.000 tonnes de maïs à des pays dont le nom n'a pas été révélé, selon le cabinet Inter-courtages. En Ukraine, la dévaluation de la monnaie locale, la hryvnia, en raison de la crise politique, soutient les cours de l'huile de tournesol et du maïs, selon Offre et demande agricole. « Les agriculteurs sont peu vendeurs dans ces conditions », souligne le cabinet.

En France, sur le marché de gré à gré, les prix du blé étaient en baisse et ceux du maïs stables.