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Coordination rurale/Opl Le prix du lait doit être négocié à au moins 400 €/1.000 l

Pour la CR et l'Opl, « il est urgent de changer les modes de calcul de rémunération des matières premières, au niveau des producteurs, qui ont cours en France, et dont les éleveurs laitiers sont la variable d’ajustement ».

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Dans un courrier adressé à Stéphane Le Foll et aux ministres de l’Economie et de l’Agroalimentaire, Pierre Moscovici et Guillaume Garot, la Coordination rurale et l'Organisation des producteurs de lait leur demandent « d’œuvrer ensemble pour le redressement productif de l'agriculture française, base sur laquelle repose le colosse de notre industrie qu'est l'agroalimentaire. Le gouvernement doit reconsidérer la loi de modernisation de l'économie en matière de seuil de revente à perte (Srp), intégrer la notion de prix d’achat ne pouvant descendre en dessous du coût moyen de production et ainsi prendre en compte durablement les contraintes de chaque acteur ».

Le syndicat n’accepte pas que le prix du lait en cours de négociation avec la grande distribution se situe autour de 32 cts/l. « Un tel niveau de prix serait, une fois de plus, destructeur. La Coordination rurale et l'Opl, avec l’aide des références de l'observatoire des prix et des marges et des différents organismes économiques agricoles, évaluent le prix du lait à un niveau supérieur à 40 cts/l pour les producteurs français, comme c'est le cas dans la majorité des pays de l'Union européenne. »

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