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Marché Le blé européen se maintient dans le sillage de Chicago

PARIS, 24 mars 2014 (AFP) - Les cours du blé européen étaient en légère hausse lundi à la mi-journée, à la faveur de la hausse à Chicago et d'une meilleure parité euro/dollar.

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Les prix européens sont soutenus par ceux de la Bourse de Chicago, principale place financière mondiale pour les céréales, « car les traders s'inquiètent de possibles perturbations sur le blé russe dans les prochaines semaines, en raison des sanctions occidentales imposées aux intérêts russes à travers le monde », explique Arnaud Saulais, négociant chez Starsupply Commodity.

Les cours du blé et du maïs étaient en nette hausse à Chicago dans les échanges électroniques précédant l'ouverture. « La parité euro/dollar plus favorable » bénéficiait également aux céréales européennes, selon Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux et Associés, avec une légère baisse de la monnaie unique européenne face au billet vert.

Sur Euronext peu avant 12h45 (11h45 GMT), la tonne de blé gagnait 75 centimes à 211,50 euros sur l'échéance de mai, et la même chose sur celle de novembre à 204,25 euros. Les volumes échangés étaient faibles, avec environ 2.600 lots. Le maïs était stable sur l'échéance de juin et gagnait 50 centimes sur celle d'août à 191,50 euros. A peine 250 lots avaient changé de main.

Les inquiétudes sur la météo continuent de soutenir les cours mondiaux des céréales. Dans la région de la mer Noire, les semis avancent bien mais les pluies restent « insuffisantes », souligne Agritel dans une note. « Le "weather market" lié à la zone mer Noire pourrait jouer un rôle de plus en plus important sur nos marchés agricoles », craint le cabinet. Aux Etats-Unis, un temps très sec persiste sur les zones de production de blé, « impliquant toujours des interrogations sur l'état des cultures d'hiver. Néanmoins, les opérateurs vont être désormais de plus en plus attentifs aux semis de printemps », selon la même source. En France, les travaux agricoles « ont largement avancé depuis le début mars avec désormais l'attente d'un retour des pluies », relève Offre et demande agricole. 

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