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Marché des céréales Les prix payés aux producteurs en mars

Pour le blé meunier et le triticale, les gains dépassent 10 euros. Le blé dur s’échange à présent quelques euros de plus qu’il y a un an. Les autres espèces conservent un prix moins attractif qu’en mars 2013, le différentiel maximum concernant toujours l’avoine, en recul de - 37 %.

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Les prix des orges atteignent des niveaux comparables à ceux de 2010/2011. (©Terre-net Média.)
ans une de ses notes de conjoncture parues au début du mois d’avril, FranceAgriMer analyse les prix des céréales payés aux agriculteurs.

Blé tendre

Le blé tendre profite de la plus forte augmentation sur le mois de mars : + 12 euros en achat ferme, modalité qui a rassemblé 78 % des transactions. Le prix moyen au 15 mars en moyenne nationale s’établit à 190 €/t, soit 32 euros de moins qu’il y a un an.

Sans changement sur le mois, les disparités de prix à l’échelle interré­gionale s’échelonnent dans un intervalle de 8 euros, avec toujours un maximum relevé sur le regroupement du Nord-Maritime (195 €/t) alors que les regroupements du Nord-Est et du Centre-Ouest bénéficient de prix moins attractifs (187 €/t).

Blé dur

Le prix moyen d’achat ferme du blé dur gagne 6 euros sur le mois. A 224 €/t, le blé dur s’achète à présent quelques euros de plus que la campagne précédente (221 €/t), alors que le mois dernier une tonne de blé dur s’échangeait encore 20 euros de moins qu’en février 2013. C’est la seule espèce dans ce cas. Le prix actuel conserve une décote de 18 euros à deux ans et de 31 euros à 3 ans. 72 % des achats ont été effectués suivant la modalité ferme.

Orges

Le prix payé au producteur en achat ferme pour une tonne d’orges de mouture gagne 8 euros sur le mois, à 164 €/t. Cette modalité d’achat a concerné 68 % des transactions. A l’échelle interrégionale, les disparités sont un peu plus prononcées que sur les autres espèces, avec un maxi­mum de 11 euros relevé entre les regroupements du Nord (169 €/t) et du Centre-Est (158 €/t).

Les orges de brasserie s’échangent à 160 €/t en variété d’hiver (+ 3 euros) et 174 €/t en variété d’été (+ 4 euros). Les prix interrégionaux en orges brassicoles de printemps se tiennent dans un intervalle de 4 euros. Les disparités sont plus fortes sur les orges brassicoles d’hiver : 10 euros sé­parent les prix les plus attractifs du Nord (169 €/t) de ceux du Centre-Est.

Les orges se distinguent des autres espèces enquêtées : elles bénéficient à présent d’un prix comparable (orges de brasserie d’hiver) ou supérieur (brasserie de printemps : + 5 euros ; mouture : + 11 euros) à celui pratiqué en 2010/11. En revanche, les prix des orges conservent une décote par rapport aux deux précédentes campagnes, comprise entre - 10 % et - 21 %.

Maïs

 

Pratiquement inchangé depuis le mois de septembre, en se maintenant jusqu’alors dans un intervalle de 153 à 157 €/t, le prix payé au producteur pour une tonne de maïs profite enfin d’une réévaluation significative : + 9 euros. Le prix moyen d’achat ferme s’établit ainsi à 166 €/t en mars, soit 23 à 37 euros de moins que les trois précédentes campagnes. A l’échelle interrégionale, les prix sont compris dans un intervalle maxi­mum de 7 euros. La part des achats fermes s’est réduite de 75 à 61 % sur le mois.

Avoine et triticale

L’avoine ne profite que très peu de la tendance haussière du mois de mars, avec une moyenne de 127 €/t en mars (125 €/t en février), contre un peu plus de 200 €/t les deux précédentes campagnes et 168 €/t il y a trois ans.

Le triticale profite de la plus forte augmentation après le blé tendre : + 10 euros. A 168 €/t, le triticale bénéficie à présent d’un bonus de plus de 40 euros sur l’avoine.

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