Marchés Les céréales européennes résistent

FranceAgriMer doit publier à la mi-journée (à partir de 12h30, 10h30 Gmt) ses estimations de bilan pour le mois de juin et pour la campagne en cours, et l'état d'avancement des principales cultures alors que l'absence de précipitations commence à se faire sentir. L'organisme a ainsi déjà dégradé son « crop rating », le blé passant de 89 % « bon à excellent » à 87 %, de même que l'orge (86 % contre 88 % la semaine passée) et le maïs (84 % contre 86 %).

Aux Etats-Unis, les pluies abondantes, encourageantes pour les cultures, retardent cependant les récoltes, dont la réalisation a été estimée lundi à hauteur de 11 % seulement par le ministère américain (Usda) « contre un peu plus de 20 % en période normale », note le cabinet Agritel.

Enfin, en Australie, l'organisme de recherche Abares, dépendant du ministère de l'Agriculture, a révisé ses estimations de blé à la baisse en raison du phénomène El Niño, qui risque de réduire considérablement les précipitations sur le continent : la récolte atteindrait 23,6 millions de tonnes contre 24,4 estimées auparavant selon Agritel.

Sur Euronext peu après 12h (10h Gmt), la tonne de blé gagnait 1,25 euro sur l'échéance de septembre à 177,50 euros et 1 euro sur celle de décembre, à 179,25 euros. Un peu plus de 2.300 lots avaient été échangés. Le maïs s'appréciait de 75 centimes à la même heure, cotant à 162,25 euros sur l'échéance d'août et sur celle de novembre (également en hausse de 75 centimes). Moins de 500 lots avaient été échangés.