Récolte 2015 des orges Très bonne pour les cultures d’hiver, moins pour celles de printemps
Les surfaces d'orges de printemps ont fortement régressé alors que celles d'hiver continuent d'augmenter. Les résultats pour 2015 sont très positifs en orge d'hiver et plus mitigés pour celles de printemps.
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La sole française, toutes orges confondues, est en léger retrait, de moins de 1 % par rapport à l’an passé. Les surfaces d’orges d’hiver continuent à augmenter (+ 6 %) mais ne compensent pas la diminution de celles de printemps (- 15 %).
Dans un communiqué commun, FranceAgriMer et Arvalis-Institut du végétal, font état de très bonnes conditions de développement sur la totalité du cycle de l'orge d'hiver, la précocité de l’espèce ayant permis d’esquiver l’impact du stress thermique. Les rendements nationaux d'orges d'hiver atteignent ainsi des niveaux très élevés autour de 74 q/ha en moyenne, même si des écarts entre parcelles existent. Les moyennes dépassent 60 q/ha dans toutes les grandes régions productrices avec de nouveaux records dans le Nord (entre 95 et 100 q/ha) et l’Est (75-78 q/ha).
Les teneurs en protéines sont homogènes et basses en tendance, entre 9,5 et 10 % en zone Nord. « Ces valeurs devraient répondre aux besoins des utilisateurs brassicoles dans une majorité de cas. Dans le sud, elles sont proches de 11 % en moyenne, en accord avec l’utilisation principalement fourragère de la production de la zone. Les poids spécifiques sont globalement bons, aux alentours de 68-69 kg/hl en moyenne nationale. » Enfin pour les orges brassicoles, les calibrages sont bons à très bons, très régulièrement proches de 90 %. La récolte totale 2015 d’orges d’hiver est estimée à 9,6 Mt contre 8,4 Mt en 2014.
Orges de printemps : la production continue de baisser
« Les cultures de printemps ont été pénalisées par les excès de températures en cours de remplissage. » Les rendements varient donc selon les bassins et le stade de développement des plantes au moment des fortes chaleurs. Dans l’Est, ils sont faibles en tendance, inférieurs à 50 q/ha avec des teneurs en protéines plutôt élevées autour de 11 %. Dans le Centre, les rendements sont bons, estimés à 70 q/ha en moyenne, et les teneurs en protéines assez faibles, entre 10 et 11 %.
Le Nord bénéficie de bons à très bons rendements (75 à 90 q/ha) avec des teneurs en protéines plutôt faibles, autour de 10 %. La production devrait ainsi atteindre 2,9 Mt contre 3,2 Mt l’an passé. En règle générale, les calibrages des orges brassicoles semblent assez bons.
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