Marchés Les céréales repartent à la baisse

Le marché surveille attentivement le comportement des grands pays importateurs, dont on attend qu'ils profitent de la baisse des prix du blé pour reprendre leurs achats. « La présence de la Tunisie et de l'Irak aux achats signe le très attendu retour des grands importateurs après la récente baisse tandis que le doute plane sur la Russie où la chute du rouble freine les exportations », analyse Agritel dans une note.

La Jordanie, qui cherche depuis plusieurs semaines à acheter du blé, n'a pas donné suite à son dernier appel d'offres, pour la troisième fois consécutive, souligne Damien Vercambre d'Inter-Courtage.

Au Bangladesh, « un bateau de blé français de 52.000 tonnes a été refusé », pour la 2e fois ce mois-ci, ajoute-t-il sans préciser le motif de ce rejet.

« En maïs, le marché se place désormais dans une configuration attentiste avant les récoltes européennes et américaines, alors que le temps sec qui perdure en Ukraine est sous surveillance », explique par ailleurs Agritel.

Sur Euronext vers 12h30 (10h30 Gmt), la tonne de blé perdait 75 centimes sur l'échéance de septembre à 164,75 euros et 50 centimes sur celle de décembre à 174,50 euros. Près de 9.000 lots avaient été échangés, soit un volume d'affaires plus faible que les jours précédents. Le maïs gagnait 25 centimes sur l'échéance de novembre à 172,50 euros mais perdait la même somme sur celle de janvier à 175 euros. Moins de 500 lots avaient changé de main.