Marchés Les cours du blé en faible variation, influencés par les changes

Une baisse de l'euro par rapport au billet vert rend les céréales européennes moins chères sur le marché mondial. Elles deviennent donc plus attractives pour les acheteurs, faisant donc grimper les prix du blé, comme cela a été le cas lundi. En outre, la France, 1er exportateur européen de blé, a réussi à vendre vendredi 60.000 tonnes à l'Egypte, 1er importateur mondial, dans un contexte de forte concurrence avec les pays de la mer Noire, soulignent les analystes. Au total, l'Egypte a acheté environ 240.000 tonnes de blé lors de cet appel d'offres.

L'achat « s'est fait sur un niveau de prix supérieur à celui de l'appel d'offres précédent, ce qui montre pour la première fois depuis trois mois une accalmie dans la tendance baissière des prix physiques », souligne le cabinet Agritel dans une note.

En blé, l'attention se porte désormais sur les conditions climatiques pour les semis de la prochaine récolte. En mer Noire, « les conditions très sèches commencent à être inquiétantes pour les semis des cultures d'hiver », souligne par exemple Damien Vercambre d'Inter-Courtage. « Sur l'Ukraine et l'ouest de la Russie, la quantité d'eau reçue en août est inférieure de 50 % par rapport à la normale. Les agriculteurs sont obligés de retarder au maximum ces semis qui ont besoin d'eau pour germer », détaille-t-il.

Côté maïs, les Etats-Unis, 1er producteur mondial, ont vendu près de 490.000 tonnes au Mexique, l'un de leurs principaux clients.

Sur Euronext vers 12h40 (10h40 Gmt), la tonne de blé perdait 25 centimes sur l'échéance de décembre à 170,25 euros et restait stable sur celle de mars à 178 euros. Moins de 8.000 lots avaient été échangés. Le maïs restait stable sur l'échéance de novembre à 162,25 euros et gagnait 75 centimes sur celle de janvier à 171,25 euros. 400 lots avaient été échangés.