Marchés agricoles Les céréales portées par le rebond du pétrole

Les céréales bénéficient aussi « des rachats de positions short des fonds », souligne Damien Vercambre d'Inter-Courtage. « Même si les craintes sur l'état de l'économie chinoise persistent, les marchés boursiers asiatiques semblent devoir se stabiliser et les devises des pays dits émergents rebondissent », ajoute le cabinet Agritel dans une note.

Les cours des matières premières sont en forte baisse depuis plusieurs semaines, notamment à cause des inquiétudes sur la croissance de la Chine, l'un des plus gros consommateurs mondiaux de ces produits.

Sur le plan climatique, « l'absence de précipitations dans certaines zones de la mer Noire, de l'Australie et des Etats-Unis continue d'inquiéter les opérateurs du marché du blé », commente le cabinet Offre et Demande Agricole.

Du côté commercial, l'Algérie a lancé mardi un appel d'offres pour une livraison de blé en novembre-décembre, dont le résultat sera donné jeudi. La France, dont l'Algérie est traditionnellement le 1er client, « ne peut se permettre de passer à côté de cette opportunité », estime Damien Vercambre.

Sur Euronext peu avant 15 h (13 h GMT), la tonne de blé gagnait 1,25 euro sur l'échéance de décembre à 180,50 euros et 25 centimes sur celle de mars à 188,50 euros. Le marché était très actif avec près de 35.000 lots échangés.

Le maïs gagnait 1,25 euro sur l'échéance de novembre à 167,25 euros et 1 euro sur celle de janvier à 175 euros. 1.600 lots environ avaient changé de mains.