Cop21 Les grandes cultures sont une réponse au changement climatique selon Orama
Alors que la Cop21 débutera à la fin du mois de novembre, Orama* revendique la prise en compte de la contribution positive du secteur des grandes cultures dans la lutte contre le changement climatique.
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Selon Orama*, les grandes cultures contribuent à la lutte contre le changement climatique de deux façons :
- C'est un secteur capable de participer à la capture de CO2 à grande échelle avec 250 MT de CO2 captés par an pour la photosynthèse ;
- Grâce au retour au sol d’une partie des pailles, les grandes cultures contribuent au stock de carbone existant à hauteur de 2.2 tonnes équivalent CO2/ha/an.
Orama indique également que la production des grandes cultures permet d'assurer des débouchés dans les « biocarburants, bioénergies, méthanisation, chimie du végétal », ce qui contribue « à la réduction des émissions des autres secteurs d’activités en permettant de substituer du carbone végétal au carbone fossile. » De même, « dans le secteur de l’alimentation animale, les grandes cultures mais aussi les légumineuses, tourteaux et drèches, en se substituant aux importations, ont un impact positif sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre du secteur. »
Il n'en demeure pas moins que le secteur des grandes cultures devra relever un double défi : s'adapter au changement climatique tout en relevant le défi de la sécurité alimentaire, avec une hausse de la population mondiale de 30 % d'ici 2050. Pour Philippe Pinta, le président d'Orama, cela « impose de produire plus et donc de préparer dès maintenant l’agriculture performante de demain ».
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