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Grippe aviaire en Dordogne Stéphane Le Foll : « Aucune conséquence en termes de consommation de volailles »

Paris, 25 nov 2015 (AFP) - Le ministre de l'agriculture Stéphane Le Foll a assuré mercredi que la détection d'un cas de grippe aviaire H5N1 en Dordogne n'avait « aucune conséquence en termes de consommation de volailles », et rappelé que « des analyses poussées » avaient été ordonnées.

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« Effectivement, il y a un cas de H5N1 qui a été détecté en Dordogne, qui n'est pas un virus de forme asiatique mais un virus de type européen, avec une forme de mutation puisque cette basse-cour de volailles a été largement décimée. C'est comme ça que l'alerte a été donnée aux services vétérinaires qui ont fait une analyse qui a confirmé » cette information, a déclaré Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement, lors du compte-rendu du conseil des ministres.

Le virus a été repéré sur des poules élevées chez des particuliers. Ce foyer de grippe aviaire est localisé à Biras, entre Périgueux et Brantôme, a précisé la préfecture de Dordogne. Les services vétérinaires du département ont été alertés vendredi dernier après la mort de 22 des 30 animaux et quand de premiers tests ont mis en évidence la présence du virus, probablement transmis par des canards sauvages, selon la préfecture. Les volatiles rescapés ont été euthanasiés et la basse-cour désinfectée. Il s'agit du premier cas de grippe aviaire H5N1 depuis 2007.

« Des décisions ont d'ores et déjà prises, à la fois sur une surveillance et un périmètre autour du lieu (...) de trois kilomètres (zone de protection, NDLR) et dix kilomètres, où la surveillance est engagée et les analyses sont faites. Ensuite, avec la ministre de la santé, on a demandé à l'Anses (agence de sécurité sanitaire) des analyses poussées sur ce type de virus pour nous donner tous les éléments nécessaires pour prendre des décisions s'il doit y en avoir d'autres à prendre », a poursuivi le ministre de l'agriculture. « Je rappelle qu'aujourd'hui ce virus n'a aucune conséquence en termes de consommation de volaille, des viandes de volaille ou de tout ce qui est issu des produits de la volaille », a souligné Stéphane Le Foll, évoquant notamment le foie gras.

Les personnes en contact direct avec des oiseaux d'élevage infectés sont en principe les plus exposées, à plus forte raison si elles ne se protègent pas à l'aide d'un masque à particules. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le virus H5N1 a contaminé 842 personnes de 2003 à juin dernier, principalement en Egypte et en Asie du sud-est. Parmi elles, on dénombre 447 morts. En France, la dernière crise remonte à 2006 et avait touché 64 élevages, essentiellement dans l'Ain. Les derniers cas isolés avaient été détectés en Moselle en août 2007.

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