Chicago La chute du pétrole pèse, mais le blé résiste

« Dans l'ensemble, les matières premières sont sur la défensive », a résumé Jason Britt, de Central State Commodities. « Que ce soit le pétrole brut », qui a chuté lundi à ses plus bas niveaux depuis près de sept ans, « ou la force du dollar, aucune matière première ne semble voir de bon signe en ce moment », a-t-il insisté.

En ce qui concerne plus particulièrement les marchés agricoles, les chiffres hebdomadaires sur les livraisons américaines à l'étranger, qui donnent une idée des exportations réelles, se sont néanmoins avérés corrects, notamment pour le soja. « C'est drôle, mais c'est pour le blé qu'ils ont été les moins bons, alors que c'est l'un des seuls produits dont les cours résistent », s'est étonné Jason Britt. Il avançait que des raisons techniques avaient poussé les investisseurs spéculatifs à réduire leurs positions sur le maïs au profit du blé.

Dans l'ensemble, « après une hausse supérieure aux attentes la semaine précédente, les marchés (agricoles) subissent peut-être des prises de bénéfices avant le rapport de mercredi sur l'offre et la demande », ont conclu les experts de la maison de courtage Allendale.

Le ministère de l'agriculture publiera le 9 son rapport mensuel, dit Wasde, sur le sujet, mais plusieurs observateurs soulignent que celui de décembre est rarement susceptible d'influencer beaucoup le marché.

Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en mars, le contrat le plus actif, a terminé à 3,7300 dollars, contre 3,8150 dollars précédemment. Le boisseau de blé pour mars, également le plus actif, valait 4,8275 dollars contre 4,8450 dollars auparavant. Le boisseau de soja pour janvier, lui aussi le plus échangé, coûtait 8,8225 dollars contre 9,0600 dollars précédemment.