Semis d’hiver Progression continue du blé tendre, nouvelle embellie pour le blé dur
Selon Agreste, les surfaces consacrées aux céréales d’hiver seraient pour la plupart en hausse. Celles de blé tendre, avec 5,2 millions d’hectares, continuent leur progression. La sole de blé dur augmente nettement pour la deuxième année consécutive. Les orges d’hiver devraient couvrir 1,3 million d’hectares. Les surfaces de colza d’hiver, par contre, seraient en recul de 1,7 % par rapport à l’année dernière.
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D’après les données d’Agreste au 1er décembre, la sole française de céréales devrait progresser pour la quatrième année consécutive. Les surfaces de céréales d'hiver atteindraient ainsi 7,3 millions d’hectares en 2016, soit 1,6 % de plus qu’en 2015 et 6 % de plus que la moyenne 2011-2015.
Le blé tendre d’hiver devrait occuper 5,2 millions d’hectares en 2016, en augmentation de 1,5 % sur un an et de 5 % par rapport à la moyenne 2011-2015. Les surfaces progresseraient dans la plupart des régions françaises et notamment dans les Pays de la Loire (+ 4,6 %). En Midi-Pyrénées et en Languedoc-Roussillon, cependant, le blé tendre devrait reculer, en partie au bénéfice du blé dur. Fin novembre, 98 % des semis étaient réalisés, contre 99 % à la même date l’année dernière et 89 % il y a deux ans.
Hausse de 12 % de la sole de blé dur d’hiver
Sur un an, la sole de blé dur augmenterait de 12 % en 2016 pour la seconde année (+ 13 % en 2015), après deux campagnes de nette baisse. Depuis septembre 2014, le rapport de prix entre le blé tendre et le blé dur est favorable à ce dernier. La différence de prix doit être suffisante pour compenser la différence de rendement afin de rendre la culture attractive. Pendant la période des semis, le rapport de prix est ainsi passé de 1,3 en 2013 à 2,2 en 2014 et 1,9 en 2015.
Avec 1,3 million d’hectares, la sole d’orges d’hiver progresserait de 1,5 % sur un an. Elle serait 16 % au-dessus de la moyenne 2011-2015. Les surfaces de triticale se replieraient de 5 % sur un an et de 9 % par rapport à la moyenne 2011-2015. La sole reculerait de 15 % dans les Pays de la Loire et de 14 % en Bretagne.
Enfin, la sole de colza baisserait de 1,7 % en 2016, de 2,7 % dans le Centre, première région productrice française. Elle serait inférieure de 3,9 % à la moyenne 2011-2015.
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